- 1915
- Jean Lechner. Il faut tuer pour vivre
- Jean Lechner. La folie enivrante du massacre
- Jean Lechner. J'invente de toutes pièces un soldat Steifeld vaillant
- George Desvallières. Terrible chant de clairons que Dieu nous donne là
- Charles Thellier de Poncheville. Ce travail persévérant d'évangélisation
- Jacques Rivière. Une interminable mortification
- Marius Guiraud. J'ai vu de magnifiques retours à Dieu
- Anatole Castex. Fusiller au besoin ceux qui voudraient se défiler
- Pierre Teilhard de Chardin. La semaine dernière fut assez dure
- Louis Birot. Lecture douloureuse, poignante
- Édouard Dhorme. Mes dernières trouvailles
- Victor Piriou. Comment suis-je encore vivant ?
- Louis Birot. L'évacuation ne se fait pas
- Georges Bernanos. Tenons bon pour l'honneur
- J. Cotteau de Simencourt. Je viens de refuser la réforme avec pension
- Pierre Teilhard de Chardin. Une minute que les autres ne soupçonnent pas
- Franck Choquet. Le bras droit fracturé aux Éparges
- Gaston Dubart. J'ai moi-même frôlé la mort
- Paul de la D. Des débris informes mêlés à de la terre
- Joseph Arnould. Je viens d'échapper à la mort, miraculeusement
- Pierre Gerlier. Le bonheur d'une messe quotidienne
- Franck Choquet. L'arme blanche, c'est mon cauchemar
- Julien Plancke. J'échappe presque miraculeusement à cette boucherie
- Louis Lesage. Cette macabre et pénible besogne
- Maurice Lescaux. J'ai eu deux frères tués
- Léandre Marcq. Tous prêts à verser leur sang
- Victor Piriou. C'est à peine si on y fait attention
- Jules Desurmont. L'humanité n'était plus qu'un mot vide de sens
- Charles de Gaulle. La Paix ne saurait être dictée que par nous
- Benoît XV. Cette boucherie-sans exemple
- Alfred Baudrillart. Même au confessionnal
- Albert Pasteau. Mes deux frères sont tombés au champ d'honneur
- Roger Martin du Gard. Ils ont le sentiment que tenir suffit
- Leloup. Un homme est mort de froid dans la boue
- 1916
- Eugène Havet. C'est une magnificence d'horreur
- P. Franc. Tous unanimes à exiger beaucoup de nous
- Émile Bertrand. Je pleure comme un enfant
- G. Dutruel. Des responsabilités nouvelles
- Jean Willot. Nos fantassins sont des héros
- Otto Heinebach. J'éteins en pensée mon existence
- Jean Lechner. Il y a du feu partout
- Henry Ruellan. La nuit a été infernale
- Alfred Baudrillart. L'attaque sur Verdun est formidable
- Jean Lechner. Seule l'action me délivre de la peur
- Paul Dubrulle. Ils étaient là depuis trois jours
- Paul Dubrulle. À genoux, la tête découverte
- Paul Dubrulle. Dans la fournaise de Verdun
- Une infirmière. Ce n'est pas de la chirurgie, c'est de la boucherie
- Jean-Valentin Soula. Verdun n'est pas encore aux boches
- Alfred Baudrillart. On recommence à craindre pour Verdun
- Achille Liénart. Le chemin est jonché de cadavres
- Michel Debièvre. Les heures les plus terribles de ma vie
- Cyprien Rul. Couvert de terre et de boue par les obus
- Louis Gimalac. La moitié hors de combat
- Anatole Castex. La fatigue était bien grande
- Louis Maufrais. Le choc est effroyable
- Victor Christophe. Bombardement violent de Chattancourt et de nos abris
- Capitaine Delvert. Parce que leur devoir est d'être là
- Henri Bernigaud. Pauvre troupeau que l'on fait égorger
- Jean Lechner. Que suis-je devenu ?
- Paul Rémond. Véritables spectres de boue
- Julien Plancke. La cote 344 est désormais entrée dans l'histoire
- Comtesse de Fallois de Saint-Germain. Une monstruosité barbare
- Joseph Arnould. J'ai l'intuition que je serai fauché
- Jean Saudo. La force de mourir avec calme
- François Robin. J'ai emporté de Chattancourt un , terrible souvenir
- Georges Didier. À Verdun, les boches n'ont plus aucun ressort
- Mgr Alexis-Armand Charost. C'est pour nous la torture et la pire de toutes
- J. de Bretagne. Une consolation pour mon coeur de chrétienne
- G. Dutruel. Je ne puis rester dans un service d'arrière
- Émile Lobbedey. Onze heures après l'accident, je revins à moi
- Jean-Baptiste Forsans. Malgré ce déluge de fer, de feu et de mitraille
- Georges Bernanos. C'est un terrible canon que le 150 autrichien
- Léandre Marcq. Mon désir s'est enfin réalisé
- Louis Barthas. Il en coûte d'avouer qu'on a peur
- Louis Barthas. On se battait en cannibales
- Alfred Joubaire. Au revoir dans l'Au-delà
- Alfred Joubaire. La folie de la mort et de la destruction
- Arthur Mugnier. On se tue au nom de Dieu
- Alfred Hutt. Je passais pour un inconnu
- Eugène Monnet. Je ne quitte le labo que pour aller me coucher
- F. Krempff. Près du 1/3 de l'effectif a été tué ou blessé
- Arthur Mugnier. L'humanité est folle
- Pierre Rivière. Parfois en face de vraie hostilité
- Charles Hovelaque. Jésus veut être là incognito
- Anonyme. À présent je garde le silence
- Alfred Baudrillart. Des moeurs contre nature, des choses dégoûtantes
- Augustin Baptiste. Une véritable pluie d'acier vous tombe dessus
- Maurice Pensuet. Depuis 11 jours dans le même trou d'obus
- Julius Ruellan. Impossible de dormir
- Jean-Baptiste Coppin. La guerre n'est après tout qu'une punition
- Soeur Cléry. L'abomination de la désolation
- Albert Valensin. Un coeur large comme le monde, voilà le jésuite
- Georges Bernanos. Plaise à Dieu qu'une voix s'élève enfin
- Romain Rolland. La mentalité des soldats
- 1917
- G. Dutruel. Faire toujours tout mon devoir
- Franck Choquet. Tout cela sent l'individualisme presque farouche
- Arthur Mugnier. Ce Dieu qui laisse s'égorger ses enfants
- Gabriel de Llobet. Nous n'avons pas le droit de nous plaindre
- Eugénie Deruelle. Les cloches attendent leur départ pour la Prusse
- Alfred Baudrillart. La visite de Verdun est profondément impressionnante
- Alfred Baudrillart. Mgr Eijo est plein d'admiration
- Franck Choquet. Le devoir là-bas est plus rude, mais aussi plus beau
- Eugène Duthoit. Dieu attend
- Henri Lavedan. De grossières idoles d'un art abject
- Mgr Charles Gibier. Les résultats seraient très limités
- Henri Dutoit. Votre projet est splendide
- Mgr Emmanuel Martin de Gibergues. La réponse m'embarrasse
- Achille Glorieux. Le Comité catholique du Nord ne peut prendre en mains votre projet
- Jean Willot. Être digne de mon frère aîné
- Ra d'Albert. Beaucoup se laissent aller aux illusions
- Antonin-Dalmace Sertillanges. J'ai été tout de suite anxieux du résultat
- Pierre Couraly. Partout ce n'est que cadavres
- Mgr Alphonse Foucault. Je serais d'avis de simplifier votre projet
- Mgr Léon-Adolphe Arnette. Les évêques ne peuvent prendre l'initiative d'une ligue de ce genre
- Albert Clais. L'exemple le plus admirable qu'on puisse voir
- Fernand Witz. Une espèce d'indifférence
- Benoît XV. Qu'à la force matérielle des armes soit substituée la force morale du droit
- Paul Doncoeur. Prière de celle qui ne peut plus prier
- Eugène Duthoit. La lecture du texte m'a conduit à une hypothèse
- Roger Martin du Gard. Aucun catholique ne les prend en considération
- Eugène Duthoit. Le pape maintient l'Église à sa vraie place
- Émile Barou. Une épouvantable catastrophe
- Louis Duchesne. Les personnes pieuses ; elles deviennent féroces
- Mgr Eugène Julien. Gardons-nous de séparer la paix de la victoire
- Léopold Brogné. Nous les ferons décamper
- Armand Gros. Ça chauffe !
- Alphonse Fresnel. C'est l'enfer déchaîné
- George Desvallières. Quand on pense aux milliers d'obus qui tombent
- Mgr Pierre Lalouyer. La terrible guerre qui continue à désoler l'Europe
- Henry Watthé. Nous avons eu deux grèves
- Antonin Sertillanges. Nous ne pouvons croire à une paix de conciliation
- Arthur Mugnier. Faux patriotisme tout intéressé
- Mgr Charles Gibier. Vous avez dit exactement ce que l'Église de France devrait dire officiellement
- Arthur Mugnier. Jamais je n'ai entendu de grande voix
- Charles de Gaulle. Ma résolution n'en est qu'accrue
- R. Le Rouarec. Quand arrive un colis
- Joseph Arlet. Ce désert qui ne respire que mort et ruine
- Albert Louf. Dieu donnera satisfaction à la justice
- Jean Gaston. Jeter vers Marie un confiant appel. Sub tuum.
"Revoir, honneur, héroïsme, ces mots résument le comportement des combattants de la Grande Guerre qui témoignent dans cette anthologie. Exposés aux obus, dans l'attente de combats qui se transforment en boucherie, qu'ont pensé les hommes devant la mort, la leur ou celle des autres ? Ce sont tour à tour des soldats en première ligne, des prêtres, des intellectuels, anonymes ou célèbres, des hommes politiques - Jacques Rivière, Pierre Teilhard de Chardin, Georges Bernanos, Charles de Gaulle, Roger Martin du Gard, et bien d'autres figures de ce XXe siècle commençant qui mêlent leur parole au fracas des bombes, leur sagesse à l'effusion du sang. Ces archives inexplorées, inédites pour beaucoup, font revivre au quotidien les années centrales de la Première Guerre mondiale, en particulier l'enfer de Verdun. Et les chrétiens d'interroger un Dieu qui aurait oublié les hommes ?"--P. [4] of cover.