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• Préface / Amade Faye
• Introduction
• 1e partie. Le contexte géographique et historique de la geste de Tidjâni. ch. 1. Le contexte géographique. Le Fouta Toro -- Le Macina.
• ch. 2. Le contexte historique. Le Fouta Toro -- Le Macina.
• ch. 3. Le contexte social. Le Fouta Toro -- Le Macina.
• ch. 4. Le contexte religieux. Le Fouta Toro -- Le Macina.
• 2e partie. Le cycle épique omarien. ch. 1. L'épopée d'El Hadj Omar et la geste de Tidjâni. L'épopée d'El Hadj Omar
• La geste de Tidjâni.
• ch. 2. Étude comparative de l'épopée d'El Hadj Omar et de la geste de Tidjâni. Une continuité héroïque- Une rupture intellectuelle
• Interprétation.
• Conclusion.
• Transcription, traduction et annotation du corpus
• Présentation de l'informateur et des circonstances d'énonciation

"Cet ouvrage, La geste de Tidjâni, met en exergue les grands cheminements des sociétés du Fouta Toro et du Macina, des royaumes mythico-légendaires aux régimes théocratiques, en passant par les États païens dont le pouvoir reposait essentiellement sur les exactions et les injustices de toutes sortes. D'autre part, Amadou Sow montre que La geste de Tidjâni s'inscrit dans la continuité de l'épopée du célèbre jihadiste El Hadj Omar au Macina, suite au drame de Déguembéré. Ainsi, cet ouvrage présente dans un premier temps le contexte géographique et historique de La geste de Tidjâni qui prend ses sources au Fouta Toro, lieu d'origine du héros, et s'accomplit au Macina, théâtre des opérations. Ce contexte est dominé par des bouleversements politiques, sociaux et religieux dus à des rivalités pour la conquête du pouvoir. Ensuite, l'auteur analyse le cycle épique omarien et fait une étude comparative entre La geste de Tidjâni et l'épopée de son oncle El Hadj Omar. Cet essai nous offre, dans sa dernière partie, la transcription, la traduction et l'annotation du corpus. En définitive, La geste deTidjâni est une riche synthèse de l'histoire du Fouta Toro et du Macina qui tient compte de leurs principes fondamentaux. Son étude apparaît comme une opportunité pour non seulement conserver un patrimoine menacé de disparition mais aussi mettre à la disposition de la communauté scientifique un document de haute facture historique et littéraire."--Page 4 of cover

• L'originalité du métissage au temps des fastes (1750-1830)
• Naissance successive de deux cultures métisses
• L'apport ancien du métissage luso-africain
• De l'anachronisme...
• ... à l'original monde luso-africain
• Les Dames de commerce
• Des dames dans leur intérieur
• Leur place dans les réseaux
• Les temps fondateurs : fin du XVIIe et premier XVIIIe siècle
• La longue genèse d'une "communauté" féminine
• Les premières signares
• La sociabilité signare
• Le costume signare
• La distinction et la coiffe
• "Pagnes"
• Bijoux et souliers
• Le foyer domestique des signares
• L'habitation en dur dans la ville
• La maisonnée
• Le décor
• Le statut des rapareilles
• Vie quotidienne et hiérarchies
• Le folgar comme premier temps de la sociabilité
• Le "mariage à la mode" au XVIIIe siècle
• Les origines
• La cérémonie : mariage noir ?
• La pompe africaine
• Séparation et fidélité
• La protection des Blancs : l'attirance et le "climat"
• Les fondements de la richesse
• Le commerce introverti et les captifs de case
• Le monde de la traite
• Or et Tissus
• L'affermissement d'une bourgeoisie métisse (1817-1848)
• La cristallisation du groupe des métis
• Aléas historiques d'une appellation
• Un glissement sémantique primordial
• De la sémantique wolof
• La fortune du nom
• La fin de l'intérêt pour le métissage : "La beauté du métis" ?
• Les dernières signares noires
• Des préjugés de couleur ?
• Prestige du nom et influence des pères
• La moralisation : administration, école, église
• Des premiers temps difficiles
• Une école en gestation
• L'Église des premiers temps
• La difficile prise en main à partir des années 1840
• Talismans, grigris et divination
• La persistance du wolof
• Les progrès de l'école
• Des dames respectables
• La régénérescence passe par les femmes
• Les dames pieuses
• Le changement capital du mode d'union
• Non pas deux mais trois types de mariage
• Derniers mariages temporaires
• Les mariages légaux
• Avant 1817
• La montée des mariages légitimes
• Les contrats de mariage
• La fin du mariage à la mode du pays
• La lente disparition des signares
• La crise du milieu du XIXe siècle révélatrice d'une sociabilité
• Dans la tourmente économique et sociale
• Les dernières richesses
• Les captifs de rente
• La noblesse de la traite
• Quelques revenus complémentaires
• L'Affranchissement de 1848
• Signares et "libertés"
• La perte de l'indépendance économique des signares
• Les dernières marques d'indépendance
• Les demoiselles du tissu
• La création de Dakar
• Générations de signares
• La dernière génération de commerçantes
• Le destin exceptionnel de Marie Labouré
• La vie des trente signares
• Les "vieilles signares"
• Archéologie d'une sociabilité résurgente
• Les mbotaye : mariage, fête et vie quotidienne
• Définition
• La vie extravertie : fanais, Tabaski et folgars
• Réunions et vie privée
• Cérémonies des deux mariages à la mode du pays
• Vieilles signares et noces africaines
• Scène de l'enlèvement

• Les mythes posthumes
• Le mariage à la mode de Faidherbe
• La compagne de Faidherbe
• Faidherbe théoricien
• L'historien Faidherbe et ses successeurs
• Les courtisanes et l'homme blanc
• Victor Verneuil
• L'imaginaire européen dans le second dix-neuvième siècle
• Les origines glorieuses
• Une anthropologie du corps
• "Le péché orgiaque"
• Mulato, mulâtre : la punition par la stérilité
• L'oubli
• Épilogue : les signares face au XXe siècle.

"Qui ne connaît les Signares, ces Sénégambiennes d'autrefois, femmes d'influence, noires et métisses, mariées à la mode du pays à des Européens de passage ? Ces maîtresses d'esclaves s'adonnant à tous les commerces, y compris les plus condamnables ou les moins avouables moralement ? Elles ont fait l'objet de bien des écrits ; mais c'est une démarche originale, l'étude critique de leur identité métisse, que Guillaume Vial entreprend ici sur le temps long. Estimées et admirées pour leur entregent et leur réputation de beauté au point de faire souche, les signares ont été dénigrées puis sont tombées dans l'oubli à partir de la seconde moitié du XXe siècle, avant de connaître un siècle plus tard une spectaculaire résurrection, à l'heure de la célébration de "la beauté du métis" et du développement au Sénégal d'une culture matérielle et esthétique signare. Il n'est que temps de réaliser une étude qui rende compte de la vigueur de ces actrices de l'histoire, femmes entreprenantes et influentes, femmes de leur temps et de leur espace, à la charnière des mondes européen et africain, loin de toute condamnation morale."--Page 4 of cover.

• t.1:v.1-2. Des origines à la seconde guerre mondiale (1856-1945).

• Le cadre physique
• La position géographique du pays
• Le climat
• Les ressources édaphiques
• Les sols dior
• Dégradations d'ordre physique
• Dégradation d'ordre chimique
• Les autres sols : pédologie
• Les ressources végétales
• La steppe
• La savane arborée
• La végétation subguinéenne
• Les mangroves - les bolongs - les bambousaies
• L'anacardier
• Les ressources en eau
• Les eaux en surface
• Le fleuve Sénégal
• Le fleuve Gambie
• Le Sine et le Saloum
• Le lac de Guiers
• Les marigots
• Les eaux pluviales
• Les nappes phréatiques
• Le Cadre humain
• Les Ouolofs
• Les Halpularen
• Les Sérères
• Les Diolas
• Les Mandingues
• Les Soninkés-ou Sarakolés
• Les autres minorités
• Le cadre social
• Le cadre culturel
• Le cadre économique
• Le cadre institutionnel et politique
• Les orientations, politiques, objectifs et stratégies
• L'encadrement administratif colonial
• L'encadrement traditionnel
• Les notables, les conseillers coutumiers
• Les chefs coutumiers
• L'encadrement religieux
• Le cadre juridique
• Le cadre pédagogique, scientifique et technique
• Les facteurs de production
• Les instants agricoles
• Les semences sélectionnées
• Les fongicides
• Les engrais minéraux
• L'équipement pour la culture attelée
• Les semoirs attelés
• Les houes attelées
• Les charrues
• Les charrettes
• Les paires de boeufs dressés
• Les productions
• Les produits de cueillette
• Le tabac (annexe 1)
• La gomme (annexe 2)
• Le sisal (annexe 3)
• La cire (annexe 4)
• Le caoutchouc (annexe 5)
• Les palmistes (annexe 6)
• L'huile de palme (annexe 7)
• Le gonakier (tanin) (annexe 8)
• Le sésame (annexe 9)
• Les productions horticoles
• Les productions fruitières (annexe 10)
• Les cultures maraîchères (annexe 11)
• Les cultures céréalières et légumineuses, les tubercules
• Le mil et le sorgho (annexe 12)
• Le riz (annexe 13)
• Le maïs (annexe 14)
• Le fonio
• Le haricot niébé (annexe 15)
• Le béref
• Les tubercules
• Le manioc (annexe 16)
• La patate
• Les tubercules divers
• Les cultures industrielles
• L'arachide d'huilerie (annexe 17)
• L'arachide de bouche
• Le coton (annexe 20)
• La commercialisation
• Le commerce extérieur
• La traite
• L'économie de traite
• Les perspectives de solutions aux problèmes soulevés par le rapport R. Portères.

"L'agriculture sénégalaise, à la fin du 19eme siècle, repose essentiellement sur des produits de cueillette. L'introduction de l'arachide au Sénégal au début du 20ème siècle révolutionne le paysage agricole. La France décide alors de faire du Sénégal une colonie arachidière. Grâce à une bonne gestion du secteur et un encadrement technique et administratif adéquat des populations, le Sénégal est devenu la troisième puissance arachidière du monde après les États-Unis et l'Inde. Cependant, la monoculture minière et extensive de l'arachide aboutit à un déficit vivrier chronique, une dégradation des sols, une dépendance vis-à-vis des importations de riz en provenance de l'Indochine (Cambodge surtout) et de la Thaïlande. Pour remédier à cette malédiction arachidière, le rapport de la mission Roland Portères de 1952, qualifié de Bible par le gouverneur du Sénégal, recommande des mesures d'aménagement du territoire, de restauration des sols, de promotion de l'agriculture intégrée sérère."--Page 4 of cover.

• L'expédition du Sénégal
• Un fleuron de la flotte aux mains d'un commandant incompétent
• Un équipage hérité de la marine impériale
• Des passagers destinés à la colonie du Sénégal
• Les préparatifs de l'expédition
• En route vers Saint-Louis
• Les premiers jours de navigation
• Le passage du tropique
• Le banc d'Arguin
• Le naufrage
• La construction du radeau
• L'évacuation
• L'abandon du radeau
• Un radeau à la dérive
• Les premières heures de l'odyssée
• La guerre civile
• La lutte pour la survie
• Les victimes oubliées du radeau
• La fin de l'odyssée
• La traversée du désert
• L'errance des canots
• Les naufragés du désert
• Les débuts difficiles de la colonie
• Une crise politique
• L'écho du naufrage en France
• Scandale à la une
• Le ministre de la Marine à la manoeuvre
• Solidarité libérale en faveur des naufragés
• Un capitaine à la barre
• Enquête sur un naufrage
• Le procès
• La captivité au fort de Ham
• De la violence au cannibalisme
• Exprimer l'indicible
• Le cannibalisme, un tabou transgressé
• Retour sur les guerres de l'Empire
• Du peuple cannibale à l'Ogre
• Sous le pinceau de Géricault
• Géricault et le naufrage
• La réception du tableau
• La naissance d'un mythe
• Les rescapés du naufrage
• Les officiers du bataillon du Sénégal
• Les officiers de marine
• Savigny, médecin de campagne
• Alexandre Corréard ou les contours du libéralisme
• La colonie du Sénégal
• Les naufragés à l'honneur.

"Le 2 juillet 1816, la frégate La Méduse s'échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie avec, à son bord, quatre cents passagers. Cent cinquante sont abandonnés sur un radeau construit à la hâte qui dérive pendant treize jours. Sans provisions, les naufragés de la Méduse s'entre-tuent, les rescapés dévorant la chair des cadavres gisant à leur côté. Quinze seulement survivent. Quatre témoigneront de cette expérience hors du commun. Leur récit bouleverse et divise la France de la Restauration. À travers la mise en cause du capitaine, dont l'incapacité est avérée, c'est le gouvernement lui-même qui est attaqué. Au-delà de cette dimension politique, les Français découvrent avec stupeur cette aventure tragique et macabre qui touche tes replis les plus sombres de l'âme humaine. Le souvenir des guerres de l'Empire rejaillit. La catastrophe de la Méduse, immortalisée par Géricault au salon de 1819, exprime un indicible refoulé depuis l'avènement de Napoléon. Partant des récits des témoins et d'archives inédites. Jacques-Olivier Boudon nous fait revivre l'odyssée des naufragés de la Méduse. Il nous raconte, d'une écriture alerte, les rebondissements de ce drame et explore les profondeurs d'une société qui solde alors le passif d'un quart de siècle de violences de guerre."--Page 4 of cover.

• Émile
• Installation d'Émile
• Fleuve de long en large
• Visions et silences
• Êtres et lettres perdus
• De l'île à la presqu'île
• Émile et Marie
• D'où vient Marie
• Quelques-uns des liens noués
• À la charnière des années 1860
• Les fruits ambigus de la Casamance
• Un semestre particulièrement agité
• Mirepoix et retour
• L'intrus
• L'intérim
• Ici, décidément
• Les innommés
• Intérim (bis) et congés
• Intérim (ter) et frissons jusqu'au bout
• Gouverneur, enfin!
• La nomination
• Blessures et baumes de diverses natures...
• Compte à rebours
• Joyeux entracte
• Une hécatombe
• Temps calmes
• Deux jours avant Noël
• Dans l'attente d'étoiles
• Revers jusqu'au dernier
• Marie sans Émile
• N'est plus
• Liquidation
• De l'eau dans le gaz
• Un ingénieux testament
• Le transfert, enfin
• Reprise des hostilités
• L'argumentaire Vallon
• Haro sur Marie!
• Le jugement de Pamiers.

"Émile Pinet-Laprade (1822-1869) est né à Mirepoix (Ariège), Marie Assar on ne sait où, au Sénégal. Lorsqu'ils se rencontrent à Gorée, en 1849, Émile, 27 ans, est capitaine du Génie dans l'armée française ; Marie, près de dix de moins, est une esclave fraîchement libérée par la loi Schoelcher. Leur liaison durera vingt ans, jusqu'à la mort, par le choléra, d'Émile devenu gouverneur de la colonie par la grâce de l'empereur Napoléon III. Le Gouverneur et sa gouvernante, s'appuyant sur un demi-siècle de correspondance (plus de mille lettres échangées entre la France et le Sénégal), reconstitue l'évolution des pensées et de la carrière d'un officier dans ces premiers temps de la conquête coloniale, l'histoire du long amour entre un Blanc et une Noire, scandaleux pour l'époque. L'histoire aussi, encore plus improbable, d'une Africaine venue, après la mort de son compagnon, protester de ses droits devant un tribunal français au tout début de la IIIe République..."--P. [4] of cover.

• v. 1. De l'édification à la période africaine
• v. 2. Maurel et H. Prom en Afrique.

• De la naissance à l'apogée de Maurel et H. Prom 1831-1919
• Le temps de l'édification, 1831-1869
• Les fondateurs et leurs débuts jusqu'à 1845
• Hubert Prom
• Hilaire Maurel
• Vies privées et initiatives commerciales
• Hilaire Maurel promoteur de l'arachide au Sénégal
• Maurel et H. Prom du temps de Marc Maurel, jusqu'en 1869
• Marc Maurel
• Rôle majeur de Hilaire et de Marc dans les affaires politiques du Sénégal
• La question des nominations de Faidherbe
• Pinet Laprade et Flize
• Marc Maurel et la colonisation
• L'essor commercial de Maurel et H. Prom
• L'expansion du domaine commercial
• L'échec des projets américains
• L'intégration de la filière arachidière : de la traite au Sénégal à l'huilerie à Bordeaux
• L'évolution des techniques commerciales l'économie de "traite"
• Les comptes des activités de Maurel et H. Prom jusqu'en 1870
• Le départ de Marc et de ses frères
• Émile Maurel et les "Messieurs" : des débuts difficiles, 1869-1885
• Les dirigeants d'une Société à nom collectif
• Émile Maurel
• Léon Prom
• Les "Messieurs"
• Camille Maurel
• Jean Maurel
• Henri Prom
• Les temps difficiles de la "reprise en mains" : 1869-1885
• Concurrence et ententes : le Syndicat bordelais et ses limites
• Émile Maurel devient le leader des Sénégalais de Bordeaux
• Difficultés financières et mauvais résultats
• Expansion géographique et épanouissement de Maurel et H. Prom, 1885-1919
• Fluctuations et expansion du domaine commercial de Maurel et H. Prom
• Le "rajeunissement de la Direction"
• Daniel Maurel
• André Maurel
• Joseph Maurel
• Lucien Maurel
• Le domaine de la Maison, Sénégambie et Soudan
• La question foncière : les problèmes de l'immatriculation et la course aux terrains
• La question des communes mixtes
• Maurel et H. Prom grand bâtisseur
• De grands investissements et leur amortissement
• L'épanouissement du système bordelais : la prééminence de Maurel et Prom et de la CFAO
• Bordeaux capitale du Sénégal
• La concurrence au "monopole" bordelais : de Verminck à la CFAO, rivalité et connivence
• Les débuts de l'ère coloniale : l'activité politique de Maurel et H. Prom
• Maurel et H. Prom et l'administration coloniale
• Les gouverneurs et les gouverneurs généraux
• Maurel et H. Prom et les administrateurs
• Maurel et H. Prom et les luttes électorales
• Les députés
• Les instances locales : municipalités et Conseil général
• Les grandes batailles économiques, douanières et financières de l'avant-guerre
• La question du développement de la production agricole
• L'augmentation de la production par l'immigration de main-d'oeuvre
• L'augmentation de la production par la charrue : l'affaire Enfantin
• La question des semences : les Sociétés de prévoyance
• Les "batailles" douanières et fiscales
• Libre échangisme colonial et protectionnisme métropolitain
• La lutte contre la pression fiscale
• Les "affaires", de la Banque du Sénégal à la Banque de l'Afrique occidentale
• Inquiétudes pour la Banque du Sénégal
• Les affaires : la chute de Gaspard Devès
• La création de la Banque de l'Afrique occidentale en juin 1901 : Émile Maurel président

• De 1885à 1914, une firme dynamique aux résultats en demi-teinte
• Résultats assez décevants des comptoirs d'Afrique
• Toujours plus de produits et de marchandises
• Les progrès des chiffres d'affaires de Maurel et H. Prom sont relativisés par un confinement en Sénégambie
• L'amenuisement des bénéfices des comptoirs d'Afrique
• Évolution disparate des activités des filières
• Bonne tenue des activités maritimes
• Résultats contradictoires des filières de produits
• Les huileries : Bordeaux et Marseille
• Les difficultés du triage : l'affaire Pascal Buhan
• La boulangerie au Sénégal, "activité intéressante"
• De multiples entreprises aux résultats décevants
• Entreprises disparates et multiples déboires
• Les affaires des Sociétés électriques de Saint-Louis et de Rufisque
• Les mécomptes des activités de construction initiées par les agents de la Maison
• L'échec de la distillerie de Bordeaux
• Regain des initiatives à la veille de la guerre
• Maurel et H Prom principale actionnaire de la société d'éclairage de Dakar
• Maurel et H. Prom commissionnaire exclusif de la Vacuum Oil
• La glacière de Dakar
• La carrière de Linding
• Maurel et H. Prom constitue un important portefeuille de titres
• Les crises de la guerre et la création d'une sarl Maurel et H. Prom : 1914-1919
• La pénurie du personnel et le rattachement de Dakar à Saint-Louis
• Les difficultés commerciales : l'affaire de la campagne arachidière de 1914-1915
• Le contrôle du commerce par l'administration et la montée des tensions
• Les initiatives solidaires des Bordelais : Philippe Delmas et Léon Prom
• Maurel et H. Prom négociants armateurs
• Le négoce des marchandises à Bordeaux
• Avant 1855, le temps des commandites
• La Société Maurel et H. Prom exportatrice de marchandises
• L'organisation du négoce des marchandises au siège
• Les marchandises, leur nature et leur provenance
• Les matériaux
• Les marchandises "générales" de traite
• Les marchandises générales pour Européens
• Un négoce de "bataille" : les guinées et les tissus
• Le négoce des guinées constamment remis en cause
• Le marché des tissus, un monopole anglais
• Les filés de coton
• Les articles confectionnés
• Les sacs
• Le négoce des produits importés et leurs traitements
• Maurel et H. Prom importateur d'arachide et huilier
• Le rôle majeur de l'huilerie marseillaise à partir des années 1860
• Les débuts difficiles de l'huilerie Maurel et H. Prom de Bordeaux
• Maurel et H. Prom et Maurel Frères, huiliers "Maurel" à Bordeaux et à Marseille
• La margarine, debouché pour l'huile puis pour les arachides
• Les années 1880 : la crise de l'arachide
• Les ententes souvent fugitives des huiliers et des négociants exportateurs de 1889 à 1897
• La question des droits sur les oléagineux et la cause perdue de la margarine en France
• L'huile d'arachide conquiert le marché français non sans difficultés pour Maurel et .H. Prom
• Les aléas du négoce de l'arachide au début du XXe siècle
• L'importation de produits oléagineux secondaires
• Le béref
• Le ricin
• Le pourghère
• Les palmistes
• Le beurre de karité
• La gomme
• Le caoutchouc
• Les produits animaux

• Les échecs des exportations de boeufs
• Les cuirs
• La cire
• Les produits animaux secondaires
• L'or du "Soudan"
• Des produits divers évoqués
• Maurel et H. Prom armateur
• La Direction de l'armement à Bordeaux
• Hubert puis. Léon Prom dirigent l'armement Maurel et H. Prom
• Maurel et H. Prom représentant des Assurances maritimes
• L'approvisionnement en charbon des vapeurs
• L'armement des navires : capitaines et marins
• Le temps des voiliers
• L'évolution de la flotte
• Le recours aux affrètements
• Les voyages transocéaniques des voiliers
• La flotte des vapeurs
• La constitution de la flotte
• La "ligne" du Sénégal, ouverte par Maurel et H. Prom
• Maurel et H. Prom initiatrice d'affrètements pour la Marine
• La Participation maritime et la crise du fret des années 1890
• De 1900 à 1914, puissance et déclin de l'armement Maurel et H. Prom
• Un armement mixte : le transport des passagers
• Les Maurel et H. Prom en Afrique
• Le personnel d'origine locale
• Les "assimilés"
• Les employés africains
• Les "commerciaux" et les comptables
• Les manoeuvres
• Les "laptots"
• Le personnel européen
• Origine des agents d'Afrique
• La filière familiale
• Le recrutement des employés européens
• L'origine géographique des agents Maurel et H Prom
• Les références des recrues et leurs motivations
• Les "situations" du personnel en Afrique
• Les principes paternalistes de Maurel et H. Prom
• Travail et avancement
• Vivre "dans la Maison"
• Des rémunérations "octroyées"
• La maladie et la mort
• La crise du personnel : 1890-1914
• Maurel et H. Prom et les traitants
• Les grands traitants : des commerçants sous dépendance
• Les "traitants à gages"
• Gorée et les rivières du sud
• Gorée comptoir et port de Maurel et H. Prom
• Maurel et H. Prom grand propriétaire à Gorée
• La direction du 2e arrondissement, de Hubert Prom à Jean Guiraud
• Les agents généraux
• Le personnel : Gorée foyer de fièvre jaune et... lieu de convalescence
• Gorée escale maritime et grand entrepôt Maurel et H. Prom
• Gorée véritable agence maritime pour la Maison
• Gorée centre du cabotage Maurel et H. Prom
• Vains efforts de Maurel et H. Prom pour la création d'un port à Gorée
• La question de la navette Gorée-Rufisque
• Gorée centre d'affaires
• Gorée port franc
• Maurel et H. Prom et le commerce de détail à Gorée
• Décapitalisation et abandon de Gorée
• Maurel et H. Prom dans les Rivières du Sud
• Maurel et H. Prom dans les "Rios de Guinée" : une présence fugitive
• Le Rio Nuisez
• La Mellacorée et les Scarcies (Sierra Leone)
• La Maison renonce à tout établissement en Basse Guinée
• La Guinée portugaise : Boulam
• Débuts incertains et succès de Maurel et H. Prom : Pascal Rives
• L'expansion commerciale avec Pierre Rives
• Une implantation durable : les "Pointes" et les factoreries, 1866-1878
• Les années de crise, 1878-1884 : défaillance du personnel et médiocrité des produits
• Le début des difficultés : la gérance de Gourdeau, 1878-1881
• Moulis : un redressement passager, 1881-1882

• Olhiac et les tentatives de redressement : octobre 1882 février 1885
• La mauvaise qualité de l'arachide : la production de Boulam s'effondre
• La difficile liquidation de Boulam
• Maurel et H. Prom en Casamance
• Les débuts difficiles du comptoir Maurel et H. Prom de Sédhiou
• Bertrand Bocandé, de Carabane à Sédhiou
• La brève installation de Beccaria et "l'affaire Radit" : 1859-1860
• L'expansion du commerce de Sédhiou et les problèmes de direction, 1860-1868
• Progrès puis effondrement de la production arachidière en Casamance : 1870-1890
• La réussite d'Édouard Sorano
• L'effondrement de la production arachidière
• Maurel et H. Prom quitte la Casamance mais y garde des clients
• Maurel et H. Prom cède ses avoirs en Casamance en 1891
• Maurel et H. Prom garde des clients et revient en Casamance en 1898
• Retour et expansion de Maurel et H. Prom en Casamance
• La mission de René Huchard et sa réussite éphémère : 1898-1901
• L'expansion de Maurel et H. Prom en Casamance : la réussite exceptionnelle d'Émile Pelin
• Maurel et H. Prom opère dans toute la Casamance : André Demaison à Sédhiou
• La nouvelle organisation en Casamance
• La Basse Casamance
• La Haute Rivière et Sédhiou
• La Moyenne Casamance
• L'expansion de Ziguinchor
• Le comptoir Maurel et H. Prom de Gambie
• Maurel et H. Prom en Gambie
• Les débuts en Gambie jusqu'à la sécession des Frères Maurel en 1869
• Rôle incertain d'Albréda et prééminence de Bathurst
• Le commerce en Gambie dans les années 1850
• Les pratiques commerciales
• Le problème de la direction du comptoir l'affaire Panet
• La direction d'Urbain, 1859-1869
• L'instabilité du personnel
• Le rapport d'Urbain de 1860
• Maurel et H. Prom s'en remet encore aux traitants pour l'achat de l'arachide
• Déboires et prudence en Gambie jusqu'en 1887
• Graves problèmes de personnel après le départ des Maurel Frères
• Les rivalités entre maisons et la réalisation de l'Entente
• Inquiétudes pour le comptoir de Gambie, 1876-1886
• L'arachide de Gambie en péril
• Mauvais résultats et renvoi d'Allègre
• La reprise avec Jules Guiraud et la prééminence avec François Orcel
• Jules Guiraud, le rôle essentiel de Bathurst
• La Gambie, artère fluviale exceptionnelle : les "wharf towns" et les "shipping towns"
• L'évolution de l'organisation de la traite en Rivière : Macoumba Diallo et la Participation
• François Orcel, artisan de la prééminence de Maurel et H. Prom en Gambie
• François Orcel s'emploie à modifier totalement l'organisation de la Maison en Gambie
• La Maison Maurel et H. Prom devient la plus puissante de Gambie
• Saint-Louis, le fleuve et le Soudan
• Hilaire et Marc : l'implantation à Saint-Louis, et le long du Fleuve
• La constitution d'un important patrimoine immobilier à Saint-Louis
• Les activités commerciales et les difficultés portuaires
• Négoce et commerce de ville
• La fourniture de matériaux et l'entreprise Pécarrère
• Maurel et H. Prom principal actionnaire de la Banque du Sénégal
• Les graves difficultés portuaires
• La traite de la gomme et la liberté commerciale sur le Fleuve
• Les pratiques de la traite de la gomme : les Bordelais supplantent les métis

• L'intégration d'H. Maurel et Cie dans la traite
• Le rôle politique d'Hubert, de Hilaire et de Marc pour les affaires du Fleuve
• Faidherbe crée les "escales" demandées par la Maison
• De la banlieue au Nord du Cayor : l'essor et le déclin de l'arachide
• Les débuts de la traite de l'arachide en "banlieue"
• Marc Maurel obtient un marché de l'arachide à Saint-Louis
• L'échec de la production au Walo
• Bakel et le Galam : l'arachide supplante la gomme
• Saint-Louis principal comptoir Maurel et H. Prom jusqu'en 1919
• Une influence politique modeste de Maurel et H. Prom
• Les interventions de Maurel et H. Prom en matière d'aménagement urbain
• Une organisation de comptoir difficile
• Jean Béziat
• Louis Neubourg
• Alexis Béziat
• De Sambain à Faure, Roubenne et Dugué : de "remarquables" agents à Saint-Louis
• Maurel et H. Prom, grand commerçant de "ville"
• Le magasin Ouest
• Le magasin Nord
• Le magasin Mosquée
• Le magasin Sud
• Le magasin Église
• Sor, Ghet Ndar et Ndar Toute
• La boulangerie
• Le commerce des matériaux : une série de mécomptes
• Les lourdes contraintes des activités maritimes et des fonctions d'entrepôt
• La consignation de l'armement Maurel et H. Prom
• L'obstacle de la barre
• De vains projets d'aménagement de la barre
• L'allégement des vapeurs sur place ou à Dakar
• Les difficultés des manutentions en l'absence d'un vrai port
• Les problèmes du stockage
• Le Fleuve : la gomme, l'arachide et le mil, et la "route du Soudan"
• La gomme : une organisation totalement fluctuante
• Les difficultés de la traite dans les escales
• Le rétablissement de la liberté de la traite
• Une traite très fluctuante jusqu'en 1914
• Saint-Louis et l'arachide, le Nord du Cayor et le Galam, crises et déclin
• Le déclin des apports de la banlieue
• Le Nord du Cayor et l'arachide : le rôle de Louga
• La modeste escale de Mpal
• Louga grande escale du nord de la voie ferrée
• Kébemer
• La crise de production de l'arachide du Galam et le déclin de Bakel
• Le Fouta, grenier du mil, et les déceptions "agricoles" de Maurel et H. Prom
• Maurel et H. Prom et la traite du mil : Kaedi
• Les vains projets agricoles et forestiers de Maurel et H. Prom
• Le Fleuve, "route" du Soudan
• La remontée du Fleuve par de petits vapeurs : l'échec de la Compagnie du Sénégal
• Les transports pour le Haut Fleuve par les vapeurs de Maurel et H. Prom
• Le service fluvial de la Participation maritime
• L'implantation de Maurel et H. Prom au Soudan
• Maurel et H. Prom première maison à Médine, base de départ pour le Soudan
• Kayes, port et centre d'affaires du Soudan
• Les grandes réalisations immobilières
• La grave inondation de 1906
• La grave explosion de février 1909 et l'expansion de Kayes
• L'avancée du Haut Fleuve à la boucle du Niger : l'installation à Bamako
• Nioro
• Kita
• Bamako
• Koulikoro, prélude à l'installation sur le Niger
• Du Soudan à la Haute Guinée : "l'aventure du caoutchouc"
• Maurel et H. Prom à Sikasso
• Maurel et H. Prom à Bobo-Dioulasso
• Maurel et H. Prom à Kankan
• Le grave événement de Beyla
• Les "opérations" intermédiaires

• Rufisque et le bassin de l'arachide
• Rufisque
• L'installation de Maurel et H. Prom à Rufisque
• Rufisque, port de l'arachide et entrepôt
• Rufisque devient un comptoir, confié à Ernest Hortala de 1890à 1900
• Rufisque et l'arachide
• Ernest Hortala, contesté, quitte la Maison en 1900
• Henri Linxweiler, agent de Rufisque
• Anatole Giraud, un grand "serviteur" de Maurel et H. Prom
• L'expansion des activités commerciales à Rufisque
• La gestion de la traite de l'arachide par Rufisque
• Les problèmes portuaires à Rufisque
• Le bassin de l'arachide et les voies ferrées
• Les débuts de l'arachide, la Petite Côte
• Maurel et H. Prom à Joal
• L'essor et le déclin de Nianing
• M'Bour, "comptoir" de la Petite Côte
• Le "chemin de fer de l'arachide" : le Cayor
• Les débuts de Maurel et H. Prom dans la traite au Cayor
• Les réticences de Maurel et H. Prom pour l'installation dans les escales
• L'installation de Maurel et H. Prom dans les escales est décidée à la fin de l'année 1886
• L'expansion de la culture et l'urbanisation des escales : le producteur chez le "traitant"
• Les factoreries Maurel et H. Prom dépendant de Rufisque jusqu'en 1914
• Thiès
• Tivaouane
• Mécké
• Les opérations
• Ndandé
• Kellé
• Pire-Goureye
• Kébemer après 1910 et Pout
• La marche vers l'intérieur au Cayor et au Baol
• La conquête du Cayor par la culture et la traite par "sortie" des escales
• La nouvelle ligne de chemin de fer de l'arachide au Baol
• Maurel et H. Prom et la voie ferrée Thiès-Kayes
• Les nouvelles factoreries de Maurel et H. Prom sur la ligne
• Bambey
• Khombole
• Diourbel
• Gossas
• Le Sine-Saloum et les marges de Gambie
• Le Sine et Fatick
• Foundiougne, comptoir et port du Sine-Saloum
• Le rôle de direction instable de Foundiougne
• André Huchard
• Henri Linxweiler
• Émile Béziat
• Foundiougne, port fluvial et maritime
• Le Saloum devient une grande région de production et Kaolack une grande escale
• Maurel et H. Prom organise une grande factorerie à Kaolack
• Le développement de la production arachidière au Saloum
• La "bretelle ferrée", depuis Guinguineo, fera de Kaolack le grand port de l'arachide
• Les marges sud du Saloum, domaine de concurrence avec la Gambie
• Le Bas Saloum
• Le Rip et le Niani Ouli, exploités depuis la Gambie
• La promotion de Dakar : capitale et grand port
• Maurel et H. Prom et l'expansion urbaine
• La Société Hilaire Maurel et Cie, défavorable à Dakar, y devient propriétaire et boutiquier
• Le port de Dakar et l'échec du projet de parc à charbon par la Maison
• La spéculation foncière jusqu'à la guerre
• Maurel et H. Prom participe à l'aménagement de la capitale
• La Société d'électricité de Dakar
• La construction du Marché Kermel et l'affaire Fille
• L'acquisition de l'usine à glace de Dakar
• Commerce de ville et transit portuaire
• Un commerce de ville difficile
• Le faible commerce des matériaux
• Le "malheureux" magasin Marché et le "désastre" du personnel
• Les boutiques au contact des quartiers européen et indigène
• La boulangerie
• Dakar grand port : le transit par Maurel et H. Prom.

"Yves Péhaut, professeur honoraire de géographie à l'Université Bordeaux Montaigne, se consacre ici à l'étude de l'une des principales maisons de commerce bordelaises, impliquée dans le commerce de l'arachide avec l'Afrique et la production d'huile. Cet ouvrage s'inscrit dans la suite de sa thèse d'État soutenue à Bordeaux en 1973. Il s'est nourri de la documentation qu'il n'avait pas eu la possibilité d'exploiter complètement, mise à sa disposition par Maurel et Prom, acteur majeur de la filière de l'arachide et du commerce entre Bordeaux et le Sénégal. Il en résulte une oeuvre inédite, qui permet au lecteur de vivre avec force détails les relations économiques entre Bordeaux et le Sénégal tout au long du XIXe siècle et jusqu'à la Première Guerre mondiale. Le travail, très dense et très riche, est composé de deux volumes. Le premier est consacré à la description de la montée en puissance et des difficultés de l'entreprise. Le deuxième nous fait vivre les comptoirs du Sénégal et de Gambie. L'ensemble raconte la saga d'une entreprise bordelaise à la conquête de l'Afrique occidentale, riche de détails sur les hommes, les produits, les comptes, les flux, la gestion et du fonctionnement des comptoirs. On y voit aussi le poids des relations politiques, les ravages des épidémies, les détails de la flotte et des constructions, la dureté de la concurrence et des aléas économiques. Ce tour de force n'a été possible que grâce à la ténacité de l'auteur face à une documentation abondante qu'il a été sans doute le seul à exploiter avec autant de minutie, et qui nous permet de nous plonger dans l'intimité d'une longue histoire des relations entre Bordeaux et l'Afrique."--P. [4] of cover.

• Introduction
• Le Docteur Louis Carrade
• Une tradition familiale
• Une vocation professionnelle
• Le rêve colonial
• Le cadre géopolitique
• Les acteurs locaux
• Son activité médicale
• Les avisos
• Les lettres
• En mer à bord de l'Orne (mai 1882)
• Séjour à Saint-Louis en attente d'affectation (mai 1882)
• Séjour à Podor (mai 1882 - septembre 1883)
• Séjour itinérant dans les camps (septembre 1883 ? novembre 1884)
• Documents
• Isidore est renvoyé de l'École de Santé de Metz.
• Certificat de présence sous les drapeaux.
• Son livret d'officier.
• Certificat de scolarité.
• Affectation au Sénégal
• Résultats des examens de fin de 1re année (1882)
• Lettre directeur zoo d'Anvers
• Lettre du médecin-chef Savatier
• La ville de Saint-Louis par le docteur Borius.
• État des bâtiments armés, Annuaire de la Marine et des Colonies1883
• Table des cartes
• Carte du fleuve Sénégal et les postes mentionnés dans les lettres.
• Carte île et ville de Saint-Louis
• Annexe : thèse de médecine de L. Carrade.

"Louis Carrade est né en 1859 près de Castres. Le baccalauréat obtenu, il entre en 1879 à l'École de médecine navale de Toulon. Il est affecté au Sénégal en mai 1882. Après son arrivée là-bas, il écrit à ses parents de garder sa correspondance. Avoir eu la chance de trouver des documents si précieux est exceptionnel. J'ai décidé de présenter ces 78 lettres après les avoir lues, car elles me rappelaient mes séjours en brousse. Cette correspondance se divise en deux parties : les lettres écrites au cours de la traversée à bord de l'Orne et à Saint-Louis en attendant de rejoindre Podor, où il est affecté. Puis ses séjours dans les camps aux alentours de Saint-Louis. L'intérêt de cette correspondance réside dans sa qualité d'archives privées. Il raconte avec humour sa vie quotidienne, ses aventures, ses démêlées avec les autorités administratives locales et les Maures Bracknas. Les détails sont autant d'éléments marquants au cours d'une affectation relativement sereine et trop souvent monotone. Il serait mal venu de chercher dans cette correspondance une oeuvre littéraire ou scientifique. C'est un Européen de son époque, dont le rêve colonial associe aventure, patriotisme, idéal missionnaire et supériorité sur les Noirs."--P. [4] of cover.

• Mémoire rédigé à l'occasion de la pétition présentée à l'Assemblée nationale par les commerçants européens du Sénégal (1849) / par M. Durand Valantin, habitant indigène du Sénégal
• La révolution française et l'émergence du nationalisme des élites africaines : le cas de Durand Valantin
• La violation d'un pays (1927) / par Lamine Senghor
• Lamine Senghor (1889-1927), précurseur de la prose nationaliste négro-africaine
• Annexe : Ahmadou Mapaté Diagne : Les trois volontés de Malic.

• Fuuta Tooro - Brakna
• Géographie - Peuplement - Economies et sociétés
• Le milieu géographique, les peuplements
• Cadre géographique
• Modèle
• Climat
• Sols et végétation
• Hydrologie
• Peuplement et occupation de l'espace
• Brakna
• Fuuta Tooro
• Brève étude des provinces voisines du brakna
• Boosoya
• Yiirlaa
• Hebbiyaabe
• Laaw
• Tooro
• Chapitre deuxième : Economie - Sociétés
• Economie
• Agriculture
• Elevage
• Pêche
• Artisanat
• Commerce
• Pillages
• Organisation sociale et politique
• Les politiques du Fuuta Tooro dans les crises de succession au Brakna
• Les conséquences économiques (1850-1858)
• Rappel historique : 1848 - 1850
• Chapitre deuxième : Les relations entre le Fuuta Tooro et les Brakna sous le règne de Muhammad Sidi Wul Muhammad (Mars 1858-13 Décembre 1858)
• L'intervention des français et des trarza, et l'avènement de Muhammad sîdi wul muhammad
• L'application du nouveau programme colonial français : le rétablissement du poste de podoor (mars 1858)
• Définitions des rapports entre fuuta tooraonkoobe et brakna au travers des conflits de succession chez les awlâd seyyid
• Annexion coloniale du Dimat - Protectorat du Tooro
• Les pillages, causes de conflits entre le Hiirnaaunge Fuuta et les Awlad Seyyid (1859-1864)
• L'annexion du Dimat et le protectorat du Tooro Conséquences au Fuuta Tooro
• Réactions des tribus du brakna face à l'influence umarienne au fuuta tooro
• Conséquences du mouvement umarien sur le fuuta tooro en phase de conquête coloniale
• L'annexion du dimat et le protectorat du tooro : 18 juin 1858-10 avril 1859
• Le Brakna Oriental : 1859 - 1861
• L'escale de salnde-tebegut : enjeu économique entre fractions awlâd eli
• La politique du reedu fuuta à l'égard des tribus du brakna oriental
• Les tentatives de réunification des provincesoccidentales. La reprise de la guerre de succession au Brakna
• Les tentatives de reconstitution des anciennes unités territoriales du fuuta tooro
• Les pillages : conséquences dans les relations entre le hirnaaijnge fuuta et les tribus du brakna
• La politique du Fuuta Tooro dans les crises de succession au Brakna
• Conséquences économiques
• La lutte pour la direction de l'escale de Podoor Les relations de Sidi Eli avec le Reedu Fauta 1865 - 1869
• Les réactions des tribus du Brakna face aux crises politico-religieuses au Fuuta Tooro (1870-1877)
• Le mouvement politico-religieux d'aamadu maadiyu bah (1862-1875)
• Querelles entre le tooro et les awlâd seyyid à propos des pillages-guerre civile dans le reedu fuuta (1871-1877)
• Campagnes de pillages dans le Tooro et au Brakna occidental
• Rôle des Awle Eli dans la guerre civile au Fuuta Tooro
• Dislocations de l'almaamiya du Fuuta Tooro et de l'émirat du Brakna 1878 - 1903
• Intervention française dans les troubles sociaux entre Fuuta Tooragnkoohe et tribus du Brakna (1878-1887)
• Attitudes des tribus du brakna dans l'affaire du télégraphe
• Pillages et représailles entre le tooro et le brakna occidental
• Les politiques des Laam Tooro 'en et de l'émir face Aux Rezzu
• L'intervention française dans les conflits entre Halaybe et Awlad Seyyid - 1880-1887

• Chapitre deuxième : Destruction de l'almaamiya du Fuuta Tooro et des structures politiques traditionnelles du Brakna
• Les attitudes des tribus du Brakna face à l'ultime résistance Anticoloniale française au Fuuta Tooro
• Le Fuuta Tooro, point d'appui de l'expansion militaire coloniale dans les pays des bidhâm
• La suppression de l'émirat du brakna.

"Les relations entre le Fuuta Tooro et l'émirat des Brakna au XIXe siècle ont fait l'objet de quelques études qui ont concerné essentiellement certains aspects traitant des conflits liés aux pillages ou aux terres de culture situées sur la rive droite du Maayo Mawngo (fleuve Sénégal). En entreprenant ce travail sur la période 1850-1903, l'auteur propose une analyse plus élargie des relations qui ne pouvaient se résumer à ces deux aspects. Elles concernaient, en réalité, tout ce qui était susceptible de toucher, à l'époque, les relations entre des peuples ou des pays voisins : la politique, le commerce, les pillages, les terres de culture, les interférences interfamiliales et interculturelles. Ces relations furent très complexifiées durant cette période, dans le contexte de réalisations des projets de conquêtes coloniales des territoires d'Afrique de l'Ouest organisés par la France."--P. [4] of cover.

The history of the women of Nder, a village of the Kingdom of Walo, Senegal, who repelled Moorish slavers and invaders for a period of time, but finally were overcome in November 1819. Many sacrificed themselves rather than lose their freedom.

• Marsouins : l'infanterie de marine au Sénégal (1830-1880)
• Joyeux : les disciplinaires au Sénégal (1861-1880).