• OEuvres de Thoreau
• Éditions utilisées et abréviations
• Thoreau, écrivain-cartographe
• Des cartes multiples
• Les cartes de Thoreau
• Les années 1840-1850, un moment clé de l'histoire de la cartographie
• Henry D. Thoreau, arpenteur
• Les cartes thématiques, entre gestion et propagande
• Écrire avec les cartes
• Premiers textes : les plis et les failles de la surface
• "Natural History of Massachusetts" : l'esquisse d'une méthode
• L'attrait du catalogue
• Une note nouvelle dans les bois
• Sagesse indienne
• Premières excursions
• Un paysage couvert de lettres
• Cartographie et données : un monde lisible
• "Adorateur de l'invisible"
• A Week on the Concord and Merrimack Rivers : les paradoxes de la surface
• Lire sous la carte : les strates enfouies du temps historique
• Les profondeurs du géologue
• Les paradoxes de la surface
• Écrire au bord du monde
• Ancrages cartographiques
• Waiden : cartographie réalométrique
• The Maine Woods : des cartes incomplètes
• Cape Cod : le palimpseste des cartes
• Des espaces complexes
• La carte au bord du monde
• Des forces à l'oeuvre
• Effacements
• Failles et béances
• Le corps et la langue
• La carte : un continuum
• Perambulations politiques
• Les contours d'une écriture politique
• Questions spatiales, questions politiques
• "Walking" et la perambulation : un essai politique
• "Resistance to Civil Government" : reconfigurer
• Les États-Unis : une carte vide
• La cellule de prison, unité spatiale fondamentale
• La part et le commun
• "Slavery in Massachusetts" relocaliser
• "Walking" : dérouter
• Un coup d'état lexical
• L'abolition de l'arpentage
• Consensus / dissensus
• Écrire contre l'envahissement
• Hors du village
• La carte et le labyrinthe
• "Autumnal Tints" : apprendre à voir
• "Wild Apples" : croître hors du cadastre
• "An Address on the Succession of Forest Trees" : le choix de la lumière
• Occuper un territoire : les graines et les fruits sauvages
• Apprendre à lire un réseau de signes
• Écrire l'histoire des bois
• Laisser sa porte ouverte
• Wild Fruits : hors de la grand-rue
• Arpenter les lieux négligés
• Lire Thoreau
• Un nouveau régime de visibilité
• La carte et les mots.

"Depuis les cartes anciennes qu'il a consultées et copiées jusqu'aux nombreux plans de géomètre qu'il a dessinés en tant qu'arpenteur professionnel, les cartes abondent dans les archives et la documentation de Thoreau. L'arpenteur vagabond s'intéresse à ces documents longtemps négligés par la critique et au rôle que cette familiarité avec le geste cartographique a joué dans le travail de l'écrivain. Ce parcours de l'ensemble de son oeuvre montre que Thoreau, tout en mesurant parfaitement les limites et le biais idéologique de l'entreprise cartographique, y voyait aussi un outil irremplaçable de clarification et de mise au jour de phénomènes (humains et non humains) habituellement invisibles. Dans ses textes sur la nature comme dans ses essais plus explicitement politiques, la langue vagabonde et "extravagante" de Thoreau trouve ainsi dans les cartes un allié inattendu qui permet une redistribution polémique des spatialités et la mise en place d'un nouveau régime de visibilité."--Page 4 of cover.

• Le Pandémonium américain
• L'un et le multiple : la solution américaine
• Satire de l'homme libéral
• Satans en miniature : l'abeille, le coq et le sofa
• Milton et l'originalité melvillienne
• Un homme singulier
• "Un parfait original" : son origine biblique
• "Un parfait original" : son origine chez Milton
• "Un parfait original" : son origine chez James Hall
• Progrès et allusion
• Écrire après Milton
• L'escroc et son double
• Le partage impossible
• Une "surprenante ressemblance" : l'art du portrait à deux faces
• Moredock et la charité
• Signe augustinien et signe melvillien
• "Coquin, fou et génie" : charité et conflit
• L'escroquerie métaphysique
• De l'impiété chez Melville
• Un "infernal ragoût" : digestion chez Milton et Melville
• Célestes intestins
• Les crocs
• La digestion sublime
• Une Providence particulière
• L'ombre de Satan
• "Le démon entra par sa bouche"
• "Le cosmopolite redouble de gravité" : lecture suivie
• L'irréductible
• Allusion et illisible
• De l'identité de l'escroc
• Herman Melville furieux.

"Ce livre étudie la relation entre Melville et Milton telle qu'elle se déploie dans L'Escroc à la confiance (1857) - lien étroit et fondamental, qui permet au romancier d'atteindre à une paradoxale originalité. Ludique, satirique, impie ou mélancolique, l'allusion au Paradis perdu (1674) n'est pas ici de l'ordre du supplément, mais fait partie de la trame même du texte. Oblique et déroutante, elle n'en sert pas moins la grande ambition melvillienne : énoncer la Vérité". C'est de manière allusive, en effet, que sont décrits à la fois les travers de l'Amérique, l'aliénation du moi et la terreur des "sphères invisibles". Alliance de subtilité et de sauvagerie, l'écriture de Melville mobilise des figures complexes : double portrait insinuant où apparaissent de troublantes ressemblances, agôn allusif par lequel plusieurs intertextes simultanés entrent violemment en tension ou en conflit. Ainsi, l'auteur cultive son héritage en le dilapidant : la réduction parodique de l'archange miltonien ne fait qu'accroître la portée de Satan comme symbole de dégradation. La satire de l'homme libéral - démon portant le masque de la charité et de la "confiance" - mène à une révélation plus sinistre encore : celle d'une escroquerie aux dimensions cosmiques, d'une extinction généralisée des lumières. Par un tour de force d'écriture, Melville parvient à faire apparaître une obscurité si extrême qu'elle ne saurait être contemplée de face, ni exprimée sans détour. Il y a dans ce roman souvent décrit comme illisible - et qui, assurément, ne se laisse pas réduire à des formes plus familières - une puissance de fascination étrange, quelque chose que l'on croit reconnaître et qui nous fixe implacablement."--Page 4 of cover.

• Quelles lunettes pour une étude de réception ?
• Pourquoi Whitman ?
• Pourquoi un espace transatlantique ?
• Walt Whitman et la modernité poétique européenne
• Whitman, un "primitif"
• Le souffle barbare
• À chacun son primitif
• Whitman naturiste ou Whitman futuriste ?
• Déclin et rémanences du goût européen pour le primitif
• Le vers libre américain. Une importation impossible ?
• La résistance britannique
• La réception française : un malentendu symboliste ?
• Reciviliser le barbare
• Valery Larbaud : borborygmes et trains de luxe
• Le rapatriement de la muse
• Et la beauté ?
• Un pont sur le XXe siècle et un autre aller-retour transatlantique. Jacques Darras
• Whitman et la conscience continentale américaine
• Le Whitman continental
• Whitman et l'Amérique hispanophone
• Whitman en français d'Amérique
• Compléter, corriger
• "Poèmes indo-espagnols"
• "L'arc-en-ciel de toutes les races" brésilien
• Whitman et les Amériques noires
• Whitman et le multiculturalisme états-unien
• La prairie perdue. Ubi est Whitman?
• Whitman contre Eliot
• Ruines de la modernité américaine
• Le prophète Whitman
• Polémiques
• Whitman homosexuel. Un débat en Europe de l'Ouest
• Whitman uraniste (Angleterre, Allemagne)
• La "question" homosexuelle : Corydon de Gide
• La controverse du Mercure de France
• La Grande Guerre. Corps en souffrance et réconciliation
• Whitman nouveau messie
• Whitman Jésus américain
• Whitman dieu païen anglais
• Whitman et le corps catholique au Québec
• Le camarade Whitman
• De la mort de Whitman à la Seconde Guerre mondiale : une réception politique transatlantique
• De la Deuxième Guerre mondiale à aujourd'hui : une réception politique transcontinentale
• "Corpoèmes". Corps et engagement
• Les odes "al alinedn" de Garda Lorca et de Neruda
• Après Lorca : Le Whitman pont sur la Méditerranée de Jean Sénac
• Après Lorca encore : le Whitman de Ginsberg
• Coda : Whitman et la guerre du Vietnam
• Le corps poétique et son devenir
• Le sujet whitmanien. Pleins et déliés
• Le sujet impérial ("je suis tout")
• Le sujet fêlé, le sujet creux ("je est un autre") : Pessoa et ses hétéronymes
• Le corps de Whitman
• Poèmes reliquaires
• Le fantasme du corpoème
• Dissolution, résurrection, partage
• Tombeaux, autopsies et épiphanies
• Traduction et dissolution de l'autorité.

"Le poète américain Walt Whitman et son recueil Feuilles d'herbe ont connu une immense postérité. Celle-ci frappe par son caractère international, avec de denses échanges entre l'Amérique et l'Europe, où s'élaborent en premier lieu les interprétations les plus polémiques : du Whitman barbare, du Whitman homosexuel, du Whitman socialiste. Reprendre la conversation avec le poète, c'est entrer dans une famille transatlantique, avec ses réunions et ses célébrations mais aussi ses querelles d'héritiers. L'étude de cette riche réception montre comment une tradition poétique peut se constituer au-delà de la mémoire de la langue."--Page 4 of cover.

• Gertrude Stein et les arts : du mythe à l'écriture
• "Une cessation des ressemblances" : Stein/Picasso/Duchamp
• Gertrude Stein - Méditations sans images
• Traduction de Gertrude Stein en art : inversion d'un paradigme de la représentation
• Gertrude Stein et les arts : quelle est la question ?
• Pour une poétique pulsionnelle : Gertrude Stein et l'image pré-cinématographique
• Stein cinématographe
• ... et maintenant c'est aujourd'hui.

"De profondes affinités lient Gertrude Stein aux arts, qu'ils soient visuels, plastiques, vivants. La sensibilité esthétique de Gertrude Stein a fait d'elle non seulement l'amie et la mécène des plus grands artistes du XXe siècle, mais également l'auteur d'une écriture qui répondait, dialoguait continûment avec les arts de son temps et l'histoire de l'art. Même si c'était la volonté de Stein de créer des liens entre écriture et arts, ce rapport ne serait qu'imparfaitement relaté si on s'en tenait à l'évidente sur-présence de la peinture et de la sculpture dans sa vie. Outre les études novatrices sur la relation de Stein à Duchamp et Picabia, outre les études sur la construction du mythe de Stein en peinture et la réception de ses écrits par les artistes, ce volume cherche à couvrir un terrain plus étendu, qui va de la photographie au cinéma. Ainsi, cet ensemble d'études cherche à réévaluer le rapport de Gertrude Stein aux arts et à complexifier les rapports entre écriture et arts visuels dans son oeuvre."--Page 4 of cover.

• Romans expérimentaux
• De Q.E.D. à Trois vies : réécrire
• Le premier roman oublié
• Le perroquet de Flaubert, et celui dAnna : effets de réalisme
• De la couleur locale à la couleur mentale
• Expériences in libro
• "Experience" et "experiment"
• La Fabrication des Américains : aboutissement et mise à mort du roman expérimental
• Du roman familial au monstre moderniste ; où : vers le type
• Une caractérologie : projet d'un système
• Rhétorique expérimentale et rhétorique logique
• Poésie expérimentale ?
• Cerner le genre poétique
• Critères formels et informels
• La poésie comme drame du nom : "Poésie et grammaire"
• Le cas limite des Strophes en méditation : la tradition poétique
• Mise en crise : lire Stein "par l'absurde"
• Sauver Stein de l'absurde
• D'une lecture métaphorique à une lecture métonymique
• Rhétorique de la crise : sauver Stein par l'absurde?
• Grammaire de l'accompli
• Les temps du poème
• Voix de la méditation : l'expérience lyrique
• Expériences de pensée
• Vers des fictions possibles
• Le problème de l'imagination
• Le procès de réalisation : de la "nature" au nom
• Images fantômes
• Assomption de la mauvaise foi : ambiguïtés du procédé en "if"
• Fiction de l'Amérique : cartographies imaginaires
• D'un G.A.N, à l'autre
• Cartes d'Amérique.

"Gertrude Stein, née en Pennsylvanie en 1874, est morte à Paris en 1946, ville d'adoption et d'écriture ; depuis son exil, elle ne retourna qu'une seule fois aux États-Unis, au mitan des années trente. Pourtant, l'Amérique est pour elle toujours là, forme, carte, hantise. Stein avait étudié à Harvard auprès de William James, père de la philosophie pragmatiste américaine. Elle appartient donc, par sa formation, à une tradition intellectuelle positiviste, mais aussi, plus spécifiquement, ancrée dans l'imaginaire collectif politique et artistique américain. Entre experience et experiment, cet ouvrage propose d'analyser les déplacements du travail de Stein, en se concentrant sur ses mises à l'épreuve successives de la grammaire, des genres et de la fiction. Il se pense aussi comme une expérience critique, proposant un certain nombre d'hypothèses de travail et les mettant sans cesse à l'épreuve de textes en partie immaîtrisables."--Page 4 of cover.

A new collection from the award winning poet Nathalie Handal, whose work includes The Republics, Poet in Andalucia, and Love and Strange Horses.
(source: Nielsen Book Data)

• Authorial Testimonies
• The Strange Odyssey of an American Writer
• My Works in Progress
• On Revising Amerigone
• Interview with Monica Latham
• Voices and Silence
• Translations
• Un auteur américain à La Dragonne : défi ou imposture ?
• Traduire sans nuire
• Challenging the Myth of the Lonesome Translator : Towards a Collaborative Translation of Mark SaFranko's The Suicide
• Rencontre entre Philippe Claudel et Mark SaFranko : autour de la traduction
• "Something Happened"
• "Un incident"
• Reception
• Writing Crime Fiction Today : Old Constraints, Contemporary Challenges, Future Perspectives
• Gender, Genre, and Narrative Technique in Mark
• SaFranko's The Suicide
• Portraits of the Artist
• Portraits of the Self
• A Literary and Musical Portrait of the Artist
• Still Don't Know Who I Am
• Mark SaFranko's Bibliography
• General and Guest Editors.

"Book practices & textual itineraries is a collection of peer-reviewed book-length publications devoted to the study of book history, and textual scholarship. It traces evolutions in the production, transmission and reception of books and texts over cime and across cultural and disciplinai), boundaries. It likewise examines the practices which have been developing in response to the acceleration of textual production and exchange provoked by electronic media, and considers their significance in the editing, illustrating, publishing and interpreting of literary and non-literary works. Finally, it explores issues related to the archiving of textual and visual productions and engages with the subjects of literacy, visual communication and information science. Published at Université de Lorraine, France, under the supervision of an international editorial advisory board, the collection aims at facilitating dialogue between book, text and image scholars and practitioners from France, Europe and the English-speaking world. Mark SaFranko : The Creative Itineraries of a 'Renaissance Man' From October 2018 to January 2019, Mark SaFranko, an American writer, painter and musician from New Jersey, was the first author in residence at Université de Lorraine in Nancy. During his four-month residence, Mark took part in numerous academic, public and media events in Nancy and the Grand Est region. This volume provides insights into some of these events and displays varions aspects of the work carried out during this vert' active period - from interviews about his literary creation and its critical reception, to personal or collective translation projects around his works, and an exhibition of his pictorial self-portraits. These variegated fragments of creative endeavours will allow readers of this volume to grasp the warm and open personality of a multitalented artist, a jack of all trades who offers first-hand testimony and candid reflections on the practice of his arts."--Page 4 of cover.

• Poétique des plaisirs
• L'usage poétique des plaisirs
• Matières, signes et métaphores
• Le monde est une table
• Symboles-matières
• Condiments : aigre-doux et sucré-salé
• Personnages, boissons, aliments: les corps-nourritures
• Femmes-fleurs et femmes-fruits
• Des corps comestibles
• La gourmandise des corps dans Typee
• L'impossibilité d'une île
• Symptômes: corps-nourritures, désir et cannibalisme
• L'horizon de la jouissance : fêtes galantes et danses macabres
• Plaisirs et discours: les banquets melvilliens
• Banquets d'intertextes
• Le banquet dans Mardi : un régime tautologique
• Le banquet mardien : lieu de discours sur les plaisirs
• Banquets de mets et de mots
• Matières à discours
• Sémiotique, épistémologie et esthétique des plaisirs
• Melville et les signes
• "Alphabet" des plaisirs et "mathématique" de la souffrance
• Cosmétique et vérité
• L'épistémè de la jouissance
• "Can Truth betray to pain ?" : Pierre ou les ambiguïtés de la souffrance
• Construire, déconstruire et jouir dans Moby-Dick
• Construire et déconstruire son objet
• Jouer et jouir de son objet
• The Confidence-Man et la jouissance du faux
• Le vin et la vérité
• L'ivresse du discours
• Physiologie et esthétique de la vérité
• Une philosophie du ventre
• Penser, digérer, connaître
• Le discours-nourriture
• Pour une esthétique somatique
• Les plaisirs esthétiques
• Moby-Dick et la physiologie du sublime
• Ethique et diététique des plaisirs
• Vie et antipéristase
• Le principe melvillien du plaisir
• L'expérience antipéristatique de la vie
• Esthéthiques de la joie
• De la possibilité d'être joyeux
• L'Ecclésiaste: joie et vanité
• La sagesse du rire
• "Tales of terror told in words of mirth" : l'humour tragique dans Moby-Dick
• Humour et humeurs
• Humour et tragique
• "A wild, perverse humorousness": la joie tragique dans Pierre
• American pastoral
• Le grand renversement
• Que la joie demeure : amor fati, joie tragique et jouissance
• Régimes et régimes de soi : les quatre ascètes
• Achab : pouvoir
• Pouvoirs de l'ascèse
• Jouissance de l'ascèse
• Pierre : écriture
• Le menu du destin
• La régulation des appétits
• Deux régimes d'écrivains
• Bartleby : affects
• Une comédie des régimes
• Le scribe de la faim
• Franklin : économie
• L'économie des plaisirs
• Un régime capitaliste
• Socialité, politique et économie des plaisirs
• Amitiés melvilliennes
• Mariage, célibat: partages et "genres" de plaisirs
• Le bal des célibataires melvilliens
• American sympathy: les compagnonnages masculins
• Éros et philia : l'amitié qui n'ose dire son nom
• The Confidence-Man : l'amitié transcendantaliste a les mains pures, mais elle n'a pas de mains
• Moby-Dick: amitié, plaisir, vertu
• Éros, philia et leurs masques
• Les masques de l'amitié dans "Benito Cereno"
• Billy Budd : la chute de l'éromène
• (Bio)politique des plaisirs : régulation et production des plaisirs dans Redburn et White-Jacket
• La tyrannie des plaisirs
• La discipline par les plaisirs

• Plaisirs transfuges : créer, disséminer, dissimuler ses plaisirs
• Le roman intempérant : l'intertexte des temperance novels
• Économie(s) du plaisir et de la douleur
• Plaisirs et civilisations dans Typee et Omoo
• La protoéconomie des plaisirs taïpis
• La mise au travail ou la racine de tous les maux
• L'espace-temps économique du labeur et du plaisir.

"Dans cette Amérique que l'on dit souvent (à tort) puritaine, au coeur du XIXe siècle, quels sont les plaisirs possibles ? C'est la question que pose l'oeuvre en prose de Herman Melville, où se déploient le potentiel et la puissance du plaisir et de la jouissance, à rebours de son image d'auteur austère et désincarné privilégiée par une certaine tradition critique. Melville et l'usage des plaisirs explore les mondes-tables melvilliens, où la vie est une étrange affaire hybride, faite de plaisir, de joie, de souffrance et de jouissance pris clans des relations de contraste dynamique. On y rencontre d'abondantes matières à plaisirs, des corps-nourritures, plusieurs festins cannibales, maints banquets de paroles, un escroc qui jouit, un zeste de sublime physiologique, une once de joie désespérée, des symptômes de jouissance suicidaire, une pointe d'humour tragique, des régimes ascétiques, bien des mariages sans plaisir (sauf un), un bal de célibataires, quelques amitiés érotiques, clos plaisirs disciplinaires, diverses économies somatiques... Suivant la recette melvillienne d'une riche mais rigoureuse "bouillabaisse intellectuelle", cet ouvrage accommode des contemporains capitaux, des prédécesseurs admirés, des philosophes d'époques variées, le tout accompagné d'une députation de critiques et théoriciens (digne d'Anacharsis Cloots), sans lesquels aujourd'hui - deux cents ans après sa naissance, cent ans après sa renaissance - il ne serait possible de goûter Melville à sa juste saveur."--Page 4 of cover.

• Le jeu ou la récréation du monde baroque de l'enfance
• Le conte de fées
• Le merveilleux baroque
• La Pastorale
• Les motifs' édéniques
• Les jeux avec la métamorphose des apparences
• Les personnages fabuleux - le bestiaire fabuleux
• La cruauté
• Figures hyperboliques, figures de réduction
• Les objets animés /La surprise baroque
• Les jeux avec le temps
• Le désir d'éternité
• La perception / L'intuition de l'instant
• Jeux narratifs et jeux de répétition
• Le pli
• Jeux d'absence /Jeux de présence
• Le jeu des coïncidences / L'homme-jouet
• Le jeu d'échecs / le labyrinthe
• Les jeux de langage
• La magie du verbe
• Les jeux alphabétiques
• Les jeux typographiques
• Le jeu des formes baroques
• Les principes formels du Baroque
• Les formes spatiales et chromatiques : Les schèmes curvilinéaires et la spirale / La bigarrure
• Les formes végétales / La matière en mouvement
• Les éléments en polychromie / La dynamique de l'espace
• L'irisation : le paon et l'arc-en-ciel
• Les formes rhétoriques
• La manière : la modification adjectivale
• La métaphore multiple /L'ellipse
• L'hypotaxe /La formulation hypothétique et modale
• Les jeux spéculaires et mimétiques : le miroir et le masque baroques
• Les objets spéculaires / le monde-miroir
• L'illusion d'optique / Les instruments du voir
• Les objets réflecteurs
• Les objets-voyeurs
• Les troubles de la perception / La vision surréelle
• Les jouets spéculaires /Les métamorphoses du verre
• La nature-miroir : l'eau et le ciel
• Le monde-miroir
• Le monde dédoublé
• Le monde renversé / Le monde polycentrique
• Les deux infinis / La monade
• L'onirisme baroque / Le monde transcendantal
• Narcisse et le jeu du double
• Les chimères de la similitude
• Le simulacre
• L'effigie
• Le Moi en fuite / Le héros en abyme
• Les visions narcissiques
• Le Moi sériel / le Moi gémellaire
• Les jeux dramatiques
• Le personnage-acteur
• La mise en scène du "réel"
• La mise en scène du rêve et de l'imaginaire
• Le jeu pictural
• L'écriture figurale / Le cabinet d'amateur
• Le décor pictural
• Les tableaux vivants / Les images spéculaires
• L'hypotypose / L'art cinégraphique
• Le personnage-tableau / Le (dé)trompe-l'oeil
• Le récit baroque
• Les récits enchâssés
• La mise en abyme du récit / Le palimpseste-miroir
• L'auto-enchâssement /La mise en abyme métatextuelle
• Postlude : Conclusion - l'esthétique néo-baroque et le jeu postmoderne.

"Vladimir Nabokov (1899-1977), l'auteur célèbre des romans Lolita et Ada, est un écrivain aux multiples facettes, imprégné de culture classique, passant d'une langue à l'autre, d'un pays à l'autre, il se démarque de ses contemporains et crée une oeuvre jubilatoire qui joue avec les codes et les conventions littéraires. Les habitudes de perception du lecteur sont constamment mises en question : une telle indétermination favorise les jeux d'illusions et les dédoublements caractéristiques de l'esthétique baroque. Le masque et le miroir sont les instruments privilégiés de cette écriture poétique. C'est cet univers en perpétuelle métamorphose, où se mêlent mise en abyme du récit, rêves et trompe-l'oeil, qui nous est présenté en détail dans cet ouvrage."--Page 4 of cover.

• Un roman de science-fiction eucharistique (Vérité et réalité)
• Variations ubikiennes (Portrait de l'auteur en hérésiarque)
• La chute dans le monde-tombe (La vie au temps de l'Antéchrist Palmer Eldritch)
• Les naufragés du temps (Nouvelles Variations ubikiennes)
• Le Royaume (Atomiseur Ubik et liberté du temps).

"De nombreux essais et biographies ont déjà été consacrés au romancier américain de science-fiction Philip K. Dick, écrivain dont la notoriété a depuis longtemps dépassé le cercle des amateurs du genre. Cependant aucun de ces ouvrages n'a encore abordé cette oeuvre sous l'angle du religieux et du théologique : chose d'autant plus étrange que Dick, auteur en particulier d'une vade exégèse, se regardait lui-même comme une sorte de théologien égaré dans l'univers de la S.F. Ces "Variations Ubikiennes" (du titre d'un des plus extraordinaires romans de cet auteur) se propose de réparer cet oubli : en montrant notamment que, sous les motifs science-fictifs qu'explore Dick - de la précognition et la télépathie, les univers parallèles et les niveaux de réalité, l'uchronie et les paradoxes temporels, etc. - une authentique méditation théologique est à l'oeuvre. Nul doute en tout cas que l'envoûtement que communique cette oeuvre unique à ses lecteurs ne procède de cette alliance entre le plaisir de la pure fiction (fût-elle "science"-fictive) et le vertige de la plus haute spéculation métaphysique : c'est ce que l'auteur de ce livre, tout à la fois philosophe et grand amateur de S.F. a d'abord voulu mettre en exergue."--Page 4 of cover.

• "Welcome little stranger"
• "Il se trouve extraordinaire"
• "Tout ce qui s'est mal passé est entièrement ma faute"
• Vénus et Mars
• "Amoureux d'un tourbillon"
• "À partir de maintenant nous serons trois : toi, moi et nous"
• "Notre seul salut, c'est l'extravagance"
• "Mille fêtes et aucun travail"
• "L'incubation de Némésis"
• La fêlure
• "J'ai abandonné ma faculté d'espérer sur les petits chemins qui mènent au sanatorium de Zelda"
• "Il est difficile de revenir à la vie".

"Aussi romanesque que ses oeuvres, la vie de Francis Scott Key Fitzgerald (1896-1940), enfant d'une famille modeste du Minnesota qui devint le chef de file de la "génération perdue", a des allures de tourbillon. C'est pour les yeux vifs et moqueurs de la jeune Zelda Sayre (1900-1948), au charme exubérant, qu'il écrit Loin du Paradis. Ce portrait de l'ère du jazz connaît un succès éblouissant qui porte aux nues le couple mythique. Suivront quatre romans - dont le célèbre Gatsby le Magnifique - et de très nombreuses nouvelles. Il flotte dans l'existence des Fitzgerald un air de fête permanente, qui scandalise et fascine le monde entier. Ils posent devant les objectifs avec leur fille Scottie, triomphants - ils ont tout : la gloire, l'amour, l'argent. Mieux que personne, ils surent incarner une Amérique jeune, libérée et créatrice. Mais, entre les verres de gin, la folie de Zelda et le déclin littéraire, l'envers du décor - aussi somptueux soit-il - est amer."--Page 4 of cover.

• Cinq portraits
• Charles Reznikoff et le langage des hommes
• Une sécularisation inachevée
• Immanence et sacralisation
• Témoignage et tradition
• La disparition de Louis Zukofsky
• Le cheval de Champollion
• L'anthologie fanée
• Vers l'anonymat
• Les échelles de Carl Rakosi
• Surfaces ironiques
• Une prosodie discursive
• Les exigences de la langue
• Lorine Niedecker : ancrage et abstraction
• Le vivant et l'inerte
• Condensations discordantes
• Un lieu ambigu
• Les poèmes phares de George Oppen
• Contextes et circonstances
• Prosodie de la syntaxe
• Ellipses de la clarté
• Conclusion. Ruines du particulier.

"Obscurs et limpides, déroutants de simplicité ou décourageants de complexité, tout et son contraire semble avoir été dit des poètes américains "objectivistes", dont on retient aujourd'hui cinq noms, Lorine Niedecker (1903-1970), George Oppen (1908-1984), Carl Rakosi (1903-2004), Charles Reznikoff (1894-1976) et Louis Zukofsky (1904-1978). Parce qu'ils ne commencèrent à publier que clans les années vingt ou trente, on les qualifia de modernistes tardifs. Redécouverts après-guerre par une nouvelle génération de lecteurs, après parfois plus de deux décennies d'oubli, ils devinrent alors des précurseurs. Tous si profondément ancrés dans une nouvelle tradition nationale, comme le notait déjà Serge Fauchereau, en raison notamment de leur double parrainage, proches d'Ezra Pound comme de William Carlos Williams, et s'adressant à un lectorat d'abord américain, leurs trajectoires n'en demeurèrent pas moins foncièrement marginales. Juifs, fils d'une immigration récente, ou comme Niedecker, isolée dans le Wisconsin rural, ils n'ont appartenu à la scène littéraire qu'un bref instant au début des années trente, puis seulement à la toute fin de leurs vies. Poètes, ils furent travailleur social, charpentier, menuisier, enseignant, militant communiste, traducteur, psychothérapeute, éditeur, femme de ménage ou soldat. Riche de nombreuses analyses détaillées, cet ouvrage se veut une introduction raisonnée aux conflits et aux contextes spécifiques qui marquèrent les oeuvres de ces auteurs, ainsi qu'aux enjeux de poétique contemporaine qui en découlent."--Page 4 of cover.

• Le courage de la poésie, Olivier Penot-Lacassagne
• Aux origines politiques, culturelles et sociales de la Beat Generation : les "Conformist Fifties", Frédéric Robert
• Festin nu à la table du pornographe : la Beat Generation et les éditions The Olympia Press (1959-1963), Thibault Saillant
• Grandeurs et misères de la Beat Generation, Jean-Jacques Lebel / Olivier Penot-Lacassagne (entretien)
• Howl ou la renaissance de la lecture publique, Abigail Lang
• "Philip Lamantia : Shaman of the Surreal"
• Les réceptions françaises de la Beat Generation, Olivier Penot-Lacassagne
• La littérature française, aux sources de la Beat Generation, Véronique Lane
• Vers un existentialisme beat ?, Tanguy Harma
• Autour de la montagne froide. Déambulation avec Gary Snyder, Kenneth White
• Kaddish : Ginsberg, fils de Naomi, Isabelle Alfandary
• "This is "It"" : Blues et Haikus, Olivier Penot-Lacassagne
• Femmes : la Beat Generation (re)revisitée, Estfloaliz Encarnacién-Pinedo
• "La réalité est un film". Enjeux et actualités du cut-up de William Burroughs, Clémentine Hougue
• "William S. Burroughs, The Art of Fiction"
• "Conversation à bâtons rompus autour de William S. Burroughs", Gérard-Georges Lemaire / Olivier Penot-Lacassagne (entretien)
• "Enfin l'homme-hors-lecture a paru", Henri Chopin
• Du dessin aux performances. L'expérience visionnaire dans la Beat Generation, Hugo Daniel
• "Brion Gysin", Bernard Heidsieck
• Ratbastard : Bruce Conner et la Beat Generation, Hugo Daniel
• Claude Pélieu, "cut-up vivant", Olivier Penot-Lacassagne
• Claude Pélieu et Mary Beach : "assaut total", James Horton
• Daniel Mauroc, écrivain beat?, Jaap Van der Bent
• La Beat Generation à Pompidoo, Julien Blaine
• Diane di Prima : des Romantiques anglais à la femme poète beat, Polina MacKay
• "Dead Guts & Bones", Anne Waldman
• LeRoi Jones / Amiri Baraka : entre Bohème et Black Arts, Abigail Lang
• Entre esprit et animalité. Quelques notes sur la vie et l'oeuvre de Michael McClure, Jaap Van der Bent
• Note sur Gregory Corso, Jean-Jacques Lebel
• "Comme un éclair dans un ciel fané", Christian Prigent/Olivier Penot-Lacassagne (entretien)
• "Je pense à Jack Kerouac, le père que nous nous n'avons jamais trouvé" (mythe, nostalgie et réalité), Peggy Pacini
• Beatniks à louer!, Olivier Penot-Lacassagne
• Bob Dylan, Jim Morrison et Patti Smith : quelques recyclages rock de l'imaginaire beat, Christophe Lebold
• The "Priest" they call him, Olivier Penot-Lacassagne
• Genesis P-Orridge s'entretient avec Tim Cumming
• "Le Parrain de la Beat rencontre Glitter Mainman", William Burroughs / David Bowie
• Our Future Your Clutter. De l'influence de William S. Burroughs sur l'oeuvre cyberpunk de William Gibson, Christophe Becker
• Hydrogen Jukebox, Olivier Penot-Lacassagne
• "La fin de la route", Luc Sante
• "Keep the Beat", Diane di Prima.

"Débarrasser la Beat Generation des clichés qui l'encombrent et font parfois oublier la vigueur du réveil qu'elle initia... Ce livre bouscule le bon ordre des discours convenus. Il fait entendre, aux côtés de la Sainte Trinité Ginsberg-Kerouac-Burroughs, des voix trop souvent minorées : voix de femmes (Diane di Prima, Ruth Weiss, Joanne Kyger, Hettie Jones, Anne Waldman...) ou d'hommes (Philip Lamantia, Michael McClure, Brion Gysin, Claude Pélieu, LeRoi Jones, Gary Snyder...) qui, artistes, poétesses et poètes, ont été relégués au second plan, par habitude, par indifférence, par incompréhension. Que nous disent, aujourd'hui encore, ces femmes et ces hommes qui surent prendre leur responsabilité, dénonçant l'intolérance d'une Amérique blanche, malmenant l'ordre établi, inventant de nouvelles manières de vivre? Sur quelles scènes (poétique, politique, musicale) et par quels acteurs (avant-gardes, free press, icônes rock - Bob Dylan, Jim Morrison, Genesis P. Orridge, Patti Smith) leur exigence a-t-elle été relayée ? Les combats que les Beats menèrent, dénonçant la servitude consumériste, brisant le "politiquement correct", restent à l'ordre du jour. Ils ont incarné une résistance dont nous mesurons l'actualité : ouverture au monde quand les nations se replient sur elles-mêmes, défense de la parole poétique contre les langages idéologiques et mercantiles, respect de la nature dans un siècle écocide, refonte de l'exigence politique, invention de vies parallèles à l'âge de la gestion du capital humain... L'actualité des écrivains beat doit être réaffirmée avec force. L'alternative qu'ils ont défendue dénonçait les impasses d'une modernité prométhéenne déchaînée. Désormais notre présent."--Page 4 of cover.

• Ouverture
• Melville et la création de mondes
• Attraits du beau marin
• Un étrange messager
• Un "phénomène moral"
• Une désorientation salutaire
• La voix d'Ismaël
• Billy Budd, une apothéose
• Melville par lui-même ?
• Un désir incestueux ?
• Clôture.

"Dans l'Amérique calviniste du XIXe siècle, la beauté virile serait-elle porteuse de mort ? Dans cette société ultra-religieuse, un ange, le beau marin, serait-il un scélérat ? L'homme sexuellement désirable, un hérétique et un inspiré ? Situé en effet entre le héros, le prophète et l'archange, à la fois médiateur, interprète et messager, le modèle de Melville vient annoncer la catastrophe de l'Occident dont la générosité toute chrétienne supporte l'esclavage des Noirs, le massacre des Indiens et le pillage de la nature. Son homosexualité n'est pas tant révélée qu'utilisée ici pour jeter le doute sur le dogme du péché originel qui domine le calvinisme et son étrange rationalisme. Se défiant de la bonté naturelle et de l'autonomie attribuées hâtivement à l'homme, en qui il voit un être contradictoire et fragile, irréductiblement "primitif", Melville tente de cerner le mal autrement que dans les décrets des Écritures saintes."--Page 4 of cover.

• The murders in the rue morgue
• The Murders in the Rue Morgue (1850)
• Double Assassinat dans la rue Morgue (1855)
• Un Meurtre sans exemple dans les fastes de la justice. Histoire trouvée dans les papiers d'un Américain (1846)
• Une sanglante énigme (1846)
• L'Assassinat de la rue Morgue (1847)
• L'Assassinat de la rue de la Morgue (1856)
• Description d'un orang-outang, et observations sur ses facultés intellectuelles (1810)
• Extrait de : The History of Sandford and Merton (1816)
• Petites représailles (1846)
• À M. le rédacteur en chef de la Presse (1846)
• Rédaction de la presse (1846)
• À M. le rédacteur en chef de la Presse (1846)
• Extrait de : Études sur le roman anglais et américain. Les contes d'Edgar A. Poë (1846)
• Extrait de : Nouveau Dictionnaire anglais-français et français-anglais (1846)
• Lettre à Alexandre Dumas (1854)
• Collection Michel Lévy (1856)
• Edgard Poe. Romancier américain (1856)
• Extrait de : Bulletin bibliographique (1856)
• [Extrait de : Bulletin bibliographique] (1856)
• Extrait du journal (1856)
• Le Livre d'Edgar Poë (1856)
• Extrait de : Revue des Lettres et des Arts (1856)
• Critique des Histoires extraordinaires (1856)
• Livres (1856)
• Variétés, Revue étrangère, I. (1856)
• Journal (1856)
• Histoires extraordinaires (1856)
• M. Baudelaire et Edgar Poë (1856)
• Extrait de : Revue littéraire (1856)
• Extrait de : Critique littéraire (1856)
• Extrait de : Revue littéraire (1856)
• Extrait de : Les Jeunes (1856)
• Extrait de : Variétés littéraires (1857)
• Extrait du Journal (1857)
• Extrait de : Revue littéraire (1857)
• Critique des Nouvelles Histoires extraordinaires (1857)
• Extrait de : La Lorgnette littéraire (1857).

"The Murders in the Rue Morgue est la nouvelle d'Edgar Allan Poe la plus populaire en France. Paru en avril 1841 dans un magazine de Philadelphie, ce texte fondateur du roman policier moderne fascine le public français du XIXe siècle. Cette édition permet de comparer le récit de Poe à la célèbre traduction de Charles Baudelaire et aux autres traductions françaises contemporaines. Pourquoi relire une histoire souvent rééditée, réadaptée sous toutes les formes et dont la trame est bien connue ? Tout comme le lieu du crime dans la rue Morgue, examiné à plusieurs reprises et sous différents angles tout au long du récit, la nouvelle elle-même demande à être sans cesse revisitée : au lecteur de déchiffrer les indices d'un texte qui n'a pas fini de susciter des questions et des interprétations."--Page 4 of cover.

"Emigre is the same in English as in French, but this is a book of differences. Chao writes in Guernsey French, English and American English, while bringing in stories of plantation workers in Hawai'i. This multi-vocal book is at once playful and earnest, revealing the complications of deracination by way of its words. Words mean something, but they are also miniature allegories for departure and (at least imagined) return. Emigre is about islands and the words that emigration obliges us to make into islands"-- Provided by publisher.

"Herman Melville aurait aujourd'hui deux cents ans. Il a survécu et continuera de vivre, mais quelle histoire, que de risques encourus ! On pense parfois que l'on peut dessiner une ligne de vie, en suivre la courbe. En fait, on doit y revenir sans cesse, par de multiples touches, sous des angles variés, des "éclairages". Même sentiment pour ce qui concerne l'avenir de Melville, l'à-venir de son oeuvre. Dès avant le décès d'Herman (en 1891), il était oublié, sorti de la scène littéraire. On en reparlera dans cent ans."--Page 4 of cover.

• Principes éditoriaux
• Avant-propos
• Prologue : Écarts, fragments, étrangeté
• Le modèle en question
• La construction d'un modèle et d'un devenir historique
• L'Antiquité chez les sauvages (Taïpi)
• Vareuse-Blanche, ou les métamorphoses de l'héroïsme
• Perdre son latin
• Le silence de Cicéron ("Bartleby")
• Conclusion
• Les images antiques et leurs masques
• Le dédale antique de WellingboroTigh Redbum
• Ironies de l'anamorphose (Pierre, ou les ambiguïtés)
• L'image antique ou l'impossible originalité (Pierre, ou les ambiguïtés)
• Métamorphoses et blancheur de la lettre antique (L'Escroc -à la confiance)
• Formes de la traversée, traversée des formes : spectres tragiques et traces épiques dans Mardi
• Emprunts et empreintes : tragédie et épopée
• L'inflexion des trajectoires
• Profondeurs dionysiaques
• Le spectre de la mort
• Idéal, couleur, souffrance : les paradoxes de la sculpture
• La tentative du lieu commun : Melville et l'héritage de Winckelmann
• La couleur et l'effroi : la sculpture dans Tapi
• Le poing d'Apollon (Billy Budd)
• Conclusion : des statues à nulle autre pareilles
• Mutisme, marges et monuments
• L'écriture contre l'Antiquité ?
• Marges et profondeurs
• Les paradoxes du monument
• Silence, monumentalité, unité : les pierres égyptiennes
• Clarel : pierres muettes et monuments fugaces
• Altérité et incomplétude : le retour en Grèce
• Marge et mouvement
• Manque et absence
• L'étrangeté de la ligne
• Une Antiquité réinventée
• Conclusion : cet Autre de la blancheur
• Épilogue : Dans les parages de l'Antiquité melvillienne.

"À la fois point d'origine fantasmé et horizon idéal, l'Antiquité classique revisitée par la jeune nation américaine offre à celle-ci un ensemble de modèles politiques, esthétiques et philosophiques censé garantir sa pérennité et attester son exceptionnalisme. Sous la plume de Melville, l'apparente homogénéité de ce bel édifice néoclassique devient un espace trouble et troublant qu'aucun dispositif ne peut constituer en lieu stable. Si les mondes gréco-romains ne prennent jamais la forme d'une langue familière chez l'écrivain, son oeuvre redonne en revanche à l'Antiquité son altérité et remet en question une filiation avec les Anciens allègrement revendiquée par les États-Unis. Loin de se constituer en grand récit des origines, l'Antiquité melvillienne se meut en une confrontation à un corpus et des espaces résolument autres. Échappant à la loi du propre, elle s'écrit à rebours de l'Amérique."--Page 4 of cover.

• Jeffrey Eugenides Middlesex
• Jonathan Lethem The Fortress of Solitude
• Rick Moody Purple America
• Jonathan Franzen The Corrections-Freedom-Purity
• David Foster Wallace.

"Pendant deux décennies, celle qui clôturait le vingtième siècle et celle qui ouvrait le second millénaire, Jonathan Franzen (1959-), Jeffrey Eugenides (1960-), Rick Moody (1961-), David Foster Wallace (1962-2008) et Jonathan Lethem (1964-) ont formé une nouvelle génération d'écrivains parfois qualifiée de "fabuleuse" et animé l'une des scènes littéraires américaines les plus stimulantes. Amis, anciens étudiants de la même université, publiés dans les mêmes revues ou maisons d'éditions, ils ont comme composé une famille intellectuelle et artistique tout en manifestant un intérêt commun pour les "structures familiales" que Roland Barthes jugeait "solidaires des formes narratives". Leurs oeuvres majeures, The Corrections (2001), Middlesex (2002) Purple America (1999) Infinite Jest (1996) et The Fortress of Solitude (2003) ont accompagné la déconstruction de la famille occidentale traditionnelle et l'intranquillité qu'ont pu générer ces bouleversements. Romans de l'inceste et de l'hermaphrodisme, de l'impossible rituel familial, du père mort et de la mère malade, du suicide parental, de l'absence ou de la condition d'orphelin, ils ont tous foré dans une veine tragique pour signifier les désoeuvrements inédits de l'homme contemporain, bien souvent post-haimletien. Nourris de culture et de musiques populaires, héritiers du postmodernisme métafictionnel, cultivant un penchant pour l'ironie et les procédés parodiques, ces écrivains ont toutefois tempéré la représentation d'une défamiliarisation trop inquiétante par des effets comiques, proches de la bande dessinée et du dessin animé. Dotant leurs récits d'une facture familière, accueillante voire même hospitalière, ils espéraient ainsi, comme l'écrivait David Foster Wallace, et malgré son suicide en 2008, "chanter pour la génération future" et la préserver ainsi des désenchantements de leur propre "génération perdue.""--Page 4 of cover.