- Introduction Nationalisme, populisme, extrême droite, Dominique Vidal
- Allemagne. Quand l'AfD bouscule l'Allemagne, Pascal Thibaut
- Autriche. Quand le nationalisme issu de l'extrême droite devient majoritaire, Jérôme Segal
- Belgique. Résistible poussée de l'extrême droite, Manuel Abramowicz
- Bulgarie. Une extrême droite pleinement intégrée au jeu politique, Jean-Arnault Dérens
- Chypre. Le nationalisme, une affaire nationale, Valia Kaimaki
- Croatie et Slovénie. Les droites tentées par la radicalisation, Jean-Arnault Dérens
- Danemark. Le Parti du peuple danois : une formation comme les autres?, Anne-Françoise Hivert
- Espagne. Chroniques inachevées de trois vagues populistes, Xavier Casals
- France. Les droites nationalistes radicales en France, Jean-Yves Camus
- Grance-Bretagne. Vers un nationalisme anglais : trajectoire, motifs et alternatives, Thierry Labica
- Grèce. Le conflit sur la Macédoine, aliment du nationalisme grec, Valia Kaimaki
- Hongrie. Dans la Hongrie "illibérale" de Victor Orbàn, Judit Morva
- Italie. De Berlusconi au gouvernement jaune vert, Raffaele Laudani et Michele Filippini
- Pays baltes. Da tentation du nationalisme, Marielle Vitureau
- Pays-Bas. Du multiculturalisme au populisme, Tjitske Akkerman
- Pologne. Il y a nationalistes et nationalistes, Jean-Yves Potel
- Portugal. Le pays où l'extrême droite n'existe pas, Gwenaélle Lenoir
- Roumanie. Le cas roumain ou la mort apparente du populisme, Sorina Soare et Claudiu D. Tufis
- Suède. Dans le trio de tête, Antoine Jacob
- République tchèque et Slovaquie. Populisme de droite et populisme de gauche, Petr Janyska
- Conclusion. Sur le nationalisme, Bertrand Badie.
"Les nationalistes connaissent un grand essor en Europe. Enracinée dans les réalités nationales, cette évolution présente des points communs : il s'agit d'abord d'une réaction à la mondialisation et à ses ravages, dans un contexte d'absence d'alternative. D'où une opposition à la supranationalité, à laquelle on répond par un repli sur l'État-nation, synonyme de protectionnisme, xénophobie et même racisme. La critique des élites rime avec l'apologie d'un peuple abstrait. Le mépris de la démocratie débouche sur le culte du chef. À répéter que "nous ne sommes pas dans les années 1930", on risque de 'sous-estimer le danger. Il y va de l'avenir de chaque État concerné : niveau de vie, libertés et hostilité à l'immigration. Mais l'avenir de l'Union européenne est aussi en cause : si elle mérite d'être transformée en profondeur pour répondre aux besoins des citoyens, sa destruction constituerait une menace pour un continent si longtemps en guerre."--Page 4 of cover.