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• Introduction : Le monde vu d'Asie
• Une histoire cartographique
• L'Himalaya, au centre du monde
• De la cosmographie à la cartographie du sacré
• De la cour palatine aux marges barbares
• Appropriation du territoire et symbolique du pouvoir
• L'invention d'un continent
• Les "grandes découvertes" des moines, marins et aventuriers asiatiques Le décentrement du monde
• Jésuites européens, savoirs autochtones et hybridations cartographiques
• Occidentalismes ?
• Les Européens en Asie, l'Europe vue d'Asie
• Les cartes asiatiques en Europe
• Circulations, représentations et appropriations.

"Ce beau livre relate une autre histoire du monde centrée sur l'Asie à travers des chefs-d'oeuvre cartographiques et iconographiques, célèbres ou méconnus, qui témoignent des échanges féconds entre les différentes régions asiatiques, ainsi qu'entre l'Asie et le reste du monde du XVe au XXe siècle. Après avoir présenté les univers cosmographiques hindou, jaïn, bouddhiste et taoïste qui constituent la matrice des cartographies religieuses, les auteurs nous invitent à suivre certains explorateurs comme l'amiral Zheng He, des moines tel Xuanzang et ses fameuses Pérégrinations cers l'Ouest, et les commerçants partis sur les routes des "grandes découvertes" asiatiques. Les nouveaux pouvoirs royaux et impériaux mettent en scène leur autorité sur le territoire grâce à la cartographie, à travers la représentation des conquêtes, des frontières, des grands travaux et des capitales. Longtemps, les mappae mundi chinoises, coréennes et indiennes confondent le monde avec l'Asie et relèguent l'Europe et l'Afrique dans les marges des cartes. À partir de la fin du XVIe siècle, la coopération entre les jésuites européens et les savants chinois induit un décentrement, qui ouvre des perspectives géographiques aux élites autochtones, tout en situant l'Asie au coeur du monde. Au me siècle, la présence coloniale européenne apparaît sur les cartes qui traduisent d'autres formes d'hybridation des savoirs. Les Occidentaux se sont alors réapproprié ces savoirs cartographiques asiatiques et une grande partie de ces oeuvres ont été déplacées, notamment dans certaines collections françaises."--Page 4 of cover.

• Préface / Bruno Racine
• Introduction / Hélène Richard et Catherine Hofmann
• La conception des globes contexte, auteurs, acteurs
• La géographie du roi sous le règne de Louis XIV / Monique Pelletier
• La famille d'Estrées et les globes de Coronelli / Monique Pelletier
• Un fastueux présent : pour quels enjeux? / Anthony Turner
• Annexe I : Les inscriptions de François Charpentier
• Annexe II : Une lettre du cardinal d'Estrées
• Annexe III : Une lettre de Coronelli
• Vincenzo Coronelli et les hommes du Roi-Soleil / Laurence Pope
• Les opinions géographiques du père Coronelli / Marica Milanesi
• Métamorphoses réelles et projetées / Marica Milanesi
• Annexe IV : Lettre de F. Le Large à Coronelli, datée du 10 avril 1710
• Regards rapprochés sur les globes
• Arnould de Vuez, peintre des globes de Louis XIV / Barbara Brejon de Lavergnée
• Le globe céleste : un pont entre la science et les arts / Elly Dekker
• Annexe V : Textes relatifs aux noyoe figurant sur le globe de 68 cm de Blaeu et sur le globe de Louis XIV
• La nomenclature arabe du globe céleste. Sources et comparaison avec les inscriptions arabes d'autres globes réalisés par Coronelli Paul Kunitzsch
• Cahier d'illustrations en couleur
• L'archipel Coronelli Frank Lestringant
• La mesure de la terre ou la leçon de géographie / Jean-Paul Saint Aubin
• Réduire des géants. Le grand globe imprimé de "trois pieds et demi" de diamètre / Zsolt Gyôzô Tbrbk
• Heurs et malheurs des globes (l703-1915)
• Les globes à Marly : un cabinet de géographie / Bruno Bentz
• Le destin des globes dans les collections de la Bibliothèque royale au XVIIIe siècle / Françoise Bléchet
• Des hôtes devenus indésirables. La tentative de "translation à Versailles" en 1848-1850 / Catherine Hofmann
• Annexe VI : Lettre de Jomard au ministre de l'Instruction publique
• Projet d'installation des globes dans la Vieille Aile du château de Versailles (1914-1915) / Hélène Richard
• Étude matérielle des globes
• Diagnostic mécanique des globes en vue de leur redressement / Philippe Galimard, Alain Cointe et Emmanuel Maurin
• Radiographie et structure des globes / Thierry Borel
• Annexe VII : Dispositions possibles du tube à rayons X, du globe et du film
• Étude de la matière picturale du globe terrestre / Nathalie Buisson
• Structure et conservation des globes / Jean-François Hulot, Cécile des Cloizeaux, Jean Perfettini, Anne-Cécile Viseux-Robert
• Campagne de restauration des globes. Juillet - septembre 2006 / Alain Roger
• Avertissement
• Dans les légendes des documents, sauf mention contraire, la ville de conservation est Paris.

"Offerts par le cardinal d'Estrées à Louis XIV en 1683, les globes terrestre et céleste réalisés par le cosmographe vénitien Vincenzo Coronelli sont exceptionnels tant par leur taille quatre mètres de diamètre que par ce qu'ils révèlent des débats philosophiques, scientifiques et artistiques qui agitaient la cour et le monde des savants à la fin du xvi le siècle. Destinées à servir l'ambition politique de leur commanditaire en flattant le goût du souverain pour la géographie, ces représentations grandioses du Ciel et de la Terre devaient à la fois rendre compte des découvertes les plus récentes et oeuvrer au rayonnement du roi, double exigence à la hauteur de la prouesse technique que représentait leur construction. Le colloque international sur les globes de Coronelli qui s'est tenu lés 22 et 23 mars 2007 à la Bibliothèque nationale de France, peu de temps après leur installation sur le site François-Mitterrand, a été l'occasion pour les meilleurs spécialistes historiens, conservateurs et restaurateurs - de mettre en commun le fruit de leurs recherches. A travers leurs contributions, réunies dans ce volume, sont abordées toutes les questions relatives à l'origine, à la construction et à la postérité de ces oeuvres monumentales. Quel intérêt Louis XIV portait-il à la cartographie? Quels étaient les desseins du cardinal d'Estrées lorsqu'il passait une commande aussi extravagante pour en faire cadeau au roi ? Et qui était vraiment le père Coronelli, éditeur, marchand de cartes et constructeur de machines qui accepta de relever le défi? Après la description du contexte politique dans lequel s'est inscrite leur réalisation, sont évoqués la personnalité et le parcours atypiques de Coronelli, ainsi que ses relations avec le cardinal d'Estrées et Arnould de Vuez que des dessins retrouvés à Budapest ont permis d'identifier comme l'auteur des somptueuses peintures qui ornent les deux sphères. Une large place est ensuite consacrée aux sources utilisées par le Vénitien, confrontées aux connaissances géographiques et astronomiques de l'époque et d'aujourd'hui. Au gré de l'intérêt plus ou moins important qu'on leur a porté depuis 1683, l'ouvrage relate également le périple des globes, du cabinet de géographie de Marly au salon de la Bibliothèque royale, de l'Orangerie de Versailles - où ils restèrent entreposés dans des caisses - à leur installation dans le hall de la BNF. Enfin, les précieuses informations recueillies sur les matériaux, la charpente, la couche picturale et les supports au cours de la campagne de restauration de 2006 permettent de lever le voile sur les mystères que recèlent ces somptueux présents royaux."--P. [4] of cover.

"Il fut un temps où les cartes étaient rares et précieuses, dessinées et peintes à la main avec un grand soin esthétique, et où leur capacité à montrer le monde tel qu'il paraît importait plus que les calculs d'échelle et d'orientation précises. À l'aube de la Renaissance, les artistes furent ainsi les professionnels privilégiés pour la confection de cartes locales et régionales. Ils y mirent leur savoir-faire et leur ingéniosité, inventant un genre de représentation de l'espace tout à fait particulier. Celui-ci répondait aussi à la demande de leurs contemporains, car les cartes étaient commanditées dans un but pratique : résoudre des conflits judiciaires, tracer une frontière, analyser des fortifications, projeter des travaux, commémorer des événements historiques. Quand les artistes dessinaient les cartes. Vues et figures de l'espace français, Moyen Âge et Renaissance retrace l'histoire de cette aventure méconnue. La centaine de cartes, vues et "figures" qui y sont présentées témoigne de la puissance d'une cartographie fondée sur des procédés visuels plutôt que sur des applications mathématiques pourtant en cours de réapparition, et nous incite à reconsidérer nos hypothèses et nos attentes en matière de cartographie : que doit représenter une carte ? À quels enjeux répond-elle ? Y a-t-il une vérité cartographique ? Dans quelle mesure les cartes anciennes ont-elles posé les bases de la cartographie que nous utilisons aujourd'hui ? Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk"--Page 4 of cover.

"Des consoles de bureau aux salles de classe, le globe est aujourd'hui un objet familier, banal. Pourtant, pendant deux millénaires, sphères célestes et terrestres témoignèrent des nouvelles découvertes et des hypothèses astronomiques et géographiques de leur temps. Comment nos ancêtres se représentaient-ils l'univers? Où, quand et comment la représentation sphérique du monde a-t-elle émergé et s'est-elle progressivement imposée? Quels développements scientifiques, mais aussi culturels ou encore artistiques, a-t-elle-favorisés? D'Aristote à la conquête spatiale en passant par Copernic, Galilée et Newton, cet ouvrage retrace l'histoire des représentations du ciel et de la Terre qui voit l'humanité passer de la conception d'un monde sphérique, clos et centré sur la Terre, à celle d'un univers infini en perpétuelle évolution. Deux cents oeuvres, pour la plupart issues des collections de la Bibliothèque nationale de France, illustrent ici le propos. Des sphères de taille et de facture variées, souvent uniques, sont présentées en regard de pièces d'une grande diversité qui en éclairent la production, les usages ainsi que la symbolique : vestiges archéologiques, monnaies et camées, traités manuscrits ou imprimés, mappemondes, estampes et peintures, oeuvres d'art contemporaines. Un voyage exceptionnel qui rend hommage aux penseurs et aux savants qui, de sphère en sphère et de cercle en ellipse, ont approché la modélisation d'un cosmos qui n'a pas fini de livrer ses secrets."--Page 4 of cover

• Oceanic overture / Frank Lestringant
• The fascination of portolans: historiography and collections / Catherine Hofmann
• How portolan maps were made and used through the centuries / Catherine Hofmann, Hélène Richard, Emmanuelle Vagnon
• Catalonian atlas
• The Mediterranean: the cradle of portolan maps / Emmanuelle Vagnon
• Navigational maps: the first widely distributed maps / Ramon J. Pujades i Bataller
• Mediterranean cartographers of the 16th and 17th centuries / Corradino Astengo
• Antique, medieval and new world cities on portolan maps / Jean-Yves Sarazin
• Insular maritime cosmography and European expansion during the Renaissance / Georges Tolias
• Nautical planisphere / Nicolò de Caverio
• The challenge of the oceans / Hélène Richard
• The exploration and geopolitical stakes of Iberian cartography (15th and 16th centuries) / Luisa Martín-Merás Verdejo
• From the Mediterranean to the ocean: new problems, new solutions / Joaquim Alves Gaspar
• Norman hydrographers (16th and 17th centuries) / Sarah Toulouse
• Universal cosmography / Guillaume Le Testu
• The iconography of the new world (15th-17th centuries) / Surekha Davies
• Hydrographers along the Thames (16th and 17th centuries) / Sarah Tyacke
• The Miller atlas
• The distribution of knowledge / Emmanuelle Vagnon
• Medieval cartography of the Indian Ocean: the imagined ocean / Emmanuelle Vagnon
• Nautical and humanist cartography of the Indian Ocean (16th and 17th centuries) / Zoltán Biedermann
• Cartography of the Dutch East India Company's far east routes / Hans Kok
• Map of the Pacific Ocean / Hessel Gerritsz.

'Portolan charts', so called from the Italian adjective portolano, meaning 'related to ports or harbours', were born during the 12th century in the maritime community. These charts, drawn on parchment and crisscrossed with lines referring to the compass directions, indicated the succession of ports and anchorages along the shores, and were used by European sailors exploring the world up until the 18th century. Not only used as navigational instruments on boats, they were also produced for wealthy sponsors in the form of illuminated images of the world, to illustrate the economic and political interests of the major European sea powers. This book takes stock of the state of knowledge on these maps, bringing together contributions from a dozen European specialists, who trace the history and diversity of styles and places of production of these charts. This type of mapping is approached from three angles. The first part, 'The Mediterranean', refers to the manufacture and use of the first charts, centered on the Mediterranean, and the persistence of this tradition in the Mediterranean basin until the 18th century. The second part, 'The Open Sea', shows how these regional charts have evolved from a technical and iconographical point of view at the time of the great European voyages, in order to include the oceans and new worlds. The third part, 'The Indian Ocean', shows how these charts, in a maritime area where ancient civilizations coexisted, were dependent on other cartographic traditions (ancient, Arab, Asian) before joining the information reported by Portuguese sailors and European trading companies in the modern era.
(source: Nielsen Book Data)

"Avec leur abondance d'ors, d'enluminures et d'ornements, les portulans, ces somptueuses cartes marines nées vers le XIIIe siècle dans les ports de Majorque, Gênes ou Venise, et qui accompagnèrent les Européens dans leurs premiers grands voyages de découverte des nouveaux mondes, fascinent autant l'amateur que le spécialiste. Puisant dans la collection exceptionnelle de la BNF - près de cinq cents documents -, L'Âge d'or des cartes marines présente, avec quatre-vingts de ses plus belles "cartes portulans", une vue d'ensemble des écoles qui se sont succédé jusqu'au XVIIIe siècle. Sans compter la fameuse "carte pisane", la plus ancienne, on découvre ici, parmi bien d'autres, cinq trésors cartographiques: l'Atlas catalan (1375), le planisphère du Génois Nicolô de Caverio (vers 1505), l'atlas portugais dit Atlas Miller (1519), la Cosmographie universelle du Havrais Guillaume Le Testu (1556) et la carte du Pacifique du Hollandais Hessel Guerritsz. (1622). À travers les éléments d'un système graphique complexe qui permettait aux marins de s'orienter et de faire le point, on déchiffre avec délices, le long des rivages, la succession des noms de ports et mouillages, tandis qu'à l'intérieur des continents les peuples et les moeurs, la faune et la flore, les paysages des nouveaux mondes se révèlent au fil des découvertes de l'Afrique, de l'océan Indien, des Amériques et du Pacifique, le long des nouvelles routes vers les îles aux épices de l'Extrême-Orient. Car les premières représentations des terres et des peuples lointains ne doivent pas qu'à une indéniable curiosité ethnologique: ces images enluminées illustrent aussi clairement les rivalités pour l'hégémonie politique, culturelle et économique des grandes puissances maritimes européennes qui ont aiguillonné les navigations européennes et l'exploration du monde jusqu'au XVIIIe siècle. Bénéficiant des contributions d'une quinzaine de spécialistes européens, cet ouvrage propose un regard élargi sur les nouveaux défis des traversées transocéaniques qui ont transformé les traditions cartographiques antiques du Grec Ptolémée ou celles des prédécesseurs arabes ou asiatiques. On y comprend comment, à partir du contournement de l'Afrique par Bartolomeu Dias en 1488 et des explorations de Vasco de Gama dix ans plus tard, les relevés des navigateurs du XVIe siècle ont permis aux compagnies commerciales européennes (notamment la Compagnie des Indes néerlandaises, la célèbre VOC) d'infiltrer le très riche marché contrôlé par les navigateurs arabes, persans, indiens et indonésiens. Et, tout en suivant les aléas de cette expansion formidable de la puissance européenne sur l'ensemble du globe, on est captivé par les rêves qui s'attachèrent à ces entreprises extraordinaires."--P. [4] of cover.